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News – Evénement – Cinéma : Palmarès du 65ème Festival de Cannes 2012 !

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News – Evénement – Cinéma : Palmarès du 65ème Festival de Cannes 2012 !


Palmarès du 65ème Festival de Cannes 2011

Le réalisateur autrichien Michael Haneke reçoit une second Palme d’or pour son film “Amour” avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva trois ans après “Le Ruban blanc”. Les autres lauréats du palmarès sont Matteo Garrone, Cristian Mungiu et ses comédiennes, Carlos Reygadas, Mads Mikkelsen et Ken Loach.

Palme d’or : Amour de Michael Haneke,

Grand Prix : Reality de Matteo Garrone,

Prix d’interprétation féminine : Cosmina Stratan et Cristina Flutur (Au-delà des collines),

Prix d’interprétation Masculine : Mads Mikkelsen (La Chasse),

Prix de la mise en scène : Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas,

Prix du scénario : Au-delà des collines (Beyond the Hills) de Cristian Mungiu,

Prix du jury : La Part des Anges de Ken Loach,

Caméra d’Or : Les Bêtes du sud sauvage (Beasts of the Southern Wild) de Benh Zeitlin (présenté à Un Certain Regard)


Palmarès en vidéo du 65ème Festival de Cannes 2012

Palme d’or du court métrage

Silencieux (Sessiz-Be Deng) de L. Rezan Yesilbas

Sélection Un Certain Regard (Jury présidé par Tim Roth)

Prix Un Certain Regard : Después de Lucia de Michel Franco

Prix Spécial du Jury : Le Grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern

Prix d’interprétation féminine (ex aequo) : Emilie Dequenne dans A perdre la raison de Joachim Lafosse et Suzanne Clément dans Laurence Anyways de Xavier Dolan

Mention Spéciale du Jury : Djeca Enfants de Sarajevo d’Aida Begic

Palmarès Fipresci (Fédération Internationale de la presse cinématographique)

Prix Fipresci Compétition Officielle : Dans la brume (V Tumane) de Sergei Loznitsa

Prix Fipresci du Certain Regard : Les Bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin

Prix Fipresci de la Quinzaine des Réalisateurs : Rengaine de Rachid Djaïdani

Palmarès Quinzaine des Réalisateurs

Art Cinema Award (Confédération Internationale des Cinémas d’Art et d’Essai) : No de Pablo Larrain

Prix SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) : Camille redouble de Noémie Lvovsky

Mention spéciale SACD : Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Stéphane Aubier, Vincent Patar

Label Europea Cinemas (Remis par un jury d’exploitants à un long métrage européen) : Le Repenti de Merzak Allouache

Prix Illy (récompense attribué à un court métrage) : The Curse de Fyzal Boulifa

Palmarès Semaine de la Critique

Grand Prix Nespresso : Ici et là-bas d’Antonio Méndez Esparza

Prix du Jury Révélation France 4 (Remis par quatre jeunes critiques internationaux) : Sofia’s Last Ambulance d’Ilian Metev

Prix SACD Semaine de la Critique (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) : Les Voisins de Dieu de Meni Yaesh

Prix ACID Semaine de la Critique (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) : Los Salvajes d’Alejandro Fadel

Prix Découverte Nikon (court métrage) : Un dimanche matin de Damien Manivel

Mention Spéciale Prix Nikon (court métrage) : O Duplo de Juliana Rojas

Prix Canal + (court métrage) : Circle Line de Suwon Shin

Grand Rail d’Or (prix remis à un film de la Semaine de la Critique par un groupe de cheminots cinéphiles) : Hors les murs de David Lambert

Petit Rail d’Or ( prix remis à un court-métrage de la Semaine de la Critique par un groupe de cheminots cinéphiles): Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent

Palmarès Cinéfondation (courts métrages filmés par des étudiants)

Premier Prix : Doroga Na de Taisia Igumentseva

Deuxième prix : Abigail de Matthew James Reilly

Troisième prix : Los Anfitriones de Miguel Angel Moulet

Prix divers

Queer Palm (Prix LGBT) : Laurence Anyways de Xavier Dolan

Queer Palm court métrage : Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent

Prix de la Jeunesse : Holy Motors de Leos Carax

Prix Regard Jeune : Les Bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin

Prix du Jury Oecuménique (Remis par six professionnels de cinéma et chrétiens de différentes cultures à un film de la compétition officielle): La Chasse de Thomas Vinterberg

Mention Spéciale Jury Oecuménique : Les Bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin

Prix François Chalais : Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch

Palm Dog (remis à un chien présent dans un film, toutes compétitions confondues) : Banjo et Poppy dans Touristes ! (Sightseers) de Ben Wheatley

Mention Spéciale Palm Dog : Billy Bob dans Le Grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “J. Edgar” Mercredi 11 Janvier 2012

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Critique Film Cinéma “J. Edgar” Mercredi 11 Janvier 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 11 Janvier 2012

L’histoire du fondateur et patron du FBI J. Edgar Hoover
J. EDGAR
Biopic (02h15min) – Date de sortie : 11/01/2012
De Clint Eastwood
Avec Leonardo DiCaprio, Naomi Watts…

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover.

Bande-Annonce : J. EDGAR

Critique : J. EDGAR de Clint Eastwood avec Leonardo DiCaprio…

Par Franck DIPPA PRISO

Très attendu portrait du controversé fondateur du FBI, «J. Edgar» est un film ennuyeux et sans véritable ligne directrice, qu’arrivent difficilement à sauver l’expérimenté Clint Eastwood et l’excellent Leonardo DiCaprio.

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

Pendant près de 50 ans, J. Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) a agi dans l’ombre du pouvoir, luttant contre le communisme tout en révolutionnant la façon de mener des enquêtes. À la tête du FBI jusqu’à sa mort en 1972, il était devenu une véritable institution américaine, objet de moqueries pour les uns et de référence absolue pour les autres, dont son fidèle compagnon (Armie Hammer) et sa secrétaire (Naomi Watts).

Il n’y a rien de plus difficile que de s’extirper d’un creux. La carrière de réalisateur de Clint Eastwood s’y était engouffrée depuis l’inégal «Invictus» et le laborieux «Hereafter»… et elle risque d’y demeurer avec ce nouveau long métrage. Pourtant il s’agit d’un sujet en or, ambitieux et axé sur l’Amérique, comme les aime bien l’ancien Homme sans nom. Il ne s’agit parfois qu’une ou de choses pour faire toute la différence, pour que l’effort soit intéressant, ce qui n’est pas toujours le cas ici.

Une prémisse aussi vaste nécessitait son lot d’ellipses, qui sont rendues possibles avec le traditionnel schéma du héros qui raconte ses mémoires, revenant sur les faits importants de son existence. Un procédé qui est amené sans suspense et sans réel souffle, alors que les différents gestes et actions s’intègrent un peu aléatoirement. Le rythme plombé d’avance se fera un peu étouffant tout au long des 137 minutes qui, même si la recréation d’époque est majestueuse et que les maquillages sont étonnants, n’évite pas un certain marasme.

Le tout ne commençait pourtant pas si mal. On y découvre le personnage principal qui cherche à s’intégrer à une société en pleine mutation, qui a ses convictions et qui n’hésite pas à marcher sur les autres pour y arriver. Il donne du souffle au FBI, le révolutionne et l’amène ailleurs. Une chronique d’un homme et d’un pays qui devient vite accessoire, alors que le scénario passe rapidement sur certaines époques importantes (celle de Kennedy, de Nixon) pour retenir autre chose.

Si au moins ce choix servait à donner de l’épaisseur à Hoover. Malgré que le cinéaste insiste sur sa relation avec sa mère (défendue avec conviction par Judi Dench) et qu’il traite de son homosexualité avec des gants blancs, cette finition psychologique n’est pas suffisamment exploitée. De nombreux thèmes sont à peine effleurés (sa paranoïa, sa façon de mettre tout le monde sur écoute) ou carrément évacués (les liens avec la mafia) pour retenir une figure étonnamment consensuelle, sage et brouillonne. Sans doute qu’il était insaisissable – ce qui est bien expliqué par une scène tardive où les fantasmes et les faits se chevauchent – et que les informations disponibles sont souvent contradictoires, mais le résultat n’est pas seulement opaque, il est incomplet.

C’est d’autant plus dommage que la performance de Leonardo DiCaprio est tout simplement renversante. Il incarne brillamment cet être complexe sans jamais tomber dans la caricature, en insufflant une véritable parcelle de son âme, encore plus que dans «The Aviator», autre biopic qui est de loin supérieur. Une nomination aux Oscars est à espérer de son côté, tout comme pour le nouveau venu Armie Hammer (aperçu dans «The Social Network») qui est d’une solidité et d’une intensité implacable.

Réalisé classiquement avec style et soin (les liaisons entre les époques sont très fluides), croulant parfois sur une musique pompeuse et une narration beaucoup trop explicative, «J. Edgar» ne peut demander à sa superbe tête d’affiche de sauver ses choix scénaristiques parfois défaillants et son manque flagrant d’audace. Ce n’est ni le portrait de l’Amérique tant espéré (de ce côté, mieux vaut se tourner vers le «Nixon» d’Oliver Stone, qui en dit presque autant sur Hoover) ni la plongée dans les abysses de cet homme controversé qui a tout sacrifié pour son travail. Une nouvelle déception pour Clint Eastwood qui, espère-t-on, arrivera à remettre les compteurs à zéro en s’attaquant à une nouvelle version de «A Star is Born».

Les + :

* Leonardo DiCaprio transcende l’écran et il est bien secondé par les autres comédiens

* Le soin apporté aux maquillages, à la recréation artistique et au montage mérite l’attention

*Le sujet est fascinant et la première partie laisse promettre de belles choses…

Les – :

* Le reste n’est malheureusement pas à la hauteur, versant dans l’anecdote

* Le scénario passe rapidement sur des faits importants, cernant mal l’aura de son sujet

* Si le film est beaucoup trop long, l’exploration psychologique du personnage manque de finition

* Cette façon d’alterner entre les époques s’effectue sans suspense et, surtout, sans aucun rythme ou véritable direction

Les thèmes : J. Edgar Hoover, FBI, acteur derrière la caméra, ambition, amitié, avocat, juge, procès, tribunal, justice, biopic, biographie, Biographie romancée, corruption, policier véreux, d’après une histoire vraie, Film éponyme, homosexualité, gay, personnalités, politiques, Politique, Politicien, Portrait d’homme, relation mère, fils etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Le Pacte” Mercredi 04 Janvier 2012

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Critique Film Cinéma “Le Pacte” Mercredi 04 Janvier 2012


Critique Film Cinéma – Mercredi 04 Janvier 2012

En mode conspiration et de vengeance !
LE PACTE
Action (01h45min) – Date de sortie : 04/01/2012
De Roger Donaldson
Avec Nicolas Cage, Guy Pearce …

Après que sa femme se soit fait violemment agresser, Will Gerard est contacté par une mystérieuse organisation. Face à une police inefficace et incompétente, un groupe de citoyens s’est réuni pour faire respecter la justice. Ils proposent à Will de venger sa femme…

Bande-Annonce vost : LE PACTE

Critique : LE PACTE de Roger Donaldson avec Nicolas Cage, Guy Pearce…

Par Franck DIPPA PRISO

Il y a des pactes qu’on ne peut renier. Après que sa femme se soit fait violemment agresser, Will Gerard est contacté par une mystérieuse organisation. Face à une police inefficace et incompétente, un groupe de citoyens s’est réuni pour faire respecter la justice. Ils proposent à Will de venger sa femme en éliminant le coupable en échange d’un petit service qu’il devra leur rendre plus tard.
Lorsqu’il comprend que pour effacer sa dette il devra lui aussi tuer un homme, il va réaliser qu’il est pris au piège et que les membres de cette organisation sont implantés à tous les niveaux de la société.

Il n’y a pas grand chose à dire sur ce film.
L’intrigue et la réalisation sont dépassés pourtant le sujet (vigilante movie) est intéressant et exploitable.
Les scènes d’action comme la traversée de l’autoroute sont has been.
Dommage, le jeu d’interprète de Nicolas Cage est souvent en opposition avec le scénario qui ne le laisse pas vraiment s’exprimer comme à son habitude (dans l’excès).
Le récit est trop sage et conventionnel.
Le très beau décor n’est pas bien utilisé.
Attendons plutôt “Ghost Rider II” dans quelques semaines. Nous pourrons voir un Nicolas Cage dans son élément et avec un rôle d’enfer bien taillé pour lui.

Les + :

* Guy Pearce est meilleur dans son rôle de comédien que les autres, cependant il pouvait encore aller plus loin (être plus froid voir même être une terreur)

* Il y a de l’action et du suspense

Les – :

* Le scénario est très prévisible

* Nicolas Cage ne délivre pas une performance d’acteur mémorable

* Le très beau décor n’est pas bien utilisé.

* L’ensemble du projet est assez banal

Les thèmes : Attaque, agression, cavale, fuite, fuir, chasse à l’homme, corruption, policier véreux, machination, meurtre, assassinat, organisation secrète, piège, portrait de couple, relation de couple, seul contre tous, vengeance etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma «30 Minutes Maximum» Mercredi 28 Décembre 2011

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Critique Film Cinéma «30 Minutes Maximum» Mercredi 28 Décembre 2011


Critique Film Cinéma – Mercredi 28 Décembre 2011

En mission bombe humaine malgré lui !
30 MINUTES MAXIMUM
Action (01h23min) – Date de sortie : 28/12/2011
De Ruben Fleischer
Avec Jesse Eisenberg, Danny R. McBride…

Un jeune prof d’histoire et un livreur de pizza se voient obligés de cambrioler une banque le jour où l’un d’eux se retrouve avec une veste parée d’explosifs.

Bande-Annonce : 30 MINUTES MAXIMUM

Critique : 30 MINUTES MAXIMUM de Ruben Fleischer avec Jesse Eisenberg…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Tous les éléments étaient en place pour faire de «30 Minutes or Less» une efficace et divertissante comédie explosive. Malgré quelques bonnes blagues au compteur, le moteur finit par rendre l’âme bien avant la fin.

Livreur de pizzas, Nick est kidnappé par deux apprentis criminels. Ceux-ci fixent sur sa poitrine une bombe qu’ils menacent de faire exploser s’il refuse de cambrioler une banque.
Nick n’a que quelques heures pour accomplir sa mission impossible. Affolé, il demande l’aide de son ex-meilleur ami, Chet. L’heure tourne, et voilà les deux complices obligés d’échapper à la police, à un tueur à gages, à un lance-flammes… Mais le plus difficile pour eux dans tout ça, c’est encore d’arriver à s’entendre !

Les livreurs de pizza n’ont pas les emplois les plus sécuritaires. Nick (Jesse Eisenberg) l’apprend à ses dépens lors d’une livraison qui tourne mal. Il se fait assommer par deux hommes déguisés en singes (Danny McBride et Nick Swardson). À son réveil, il découvre que des explosifs sont attachés à son corps et qu’il doit effectuer un vol de banque!

Le réalisateur Ruben Fleischer avait épaté la galerie avec son précédent film «Zombieland», une variation jouisse et politiquement incorrect des thèmes popularisés par George A. Romero. Le voici qui cherche à appliquer la même recette, mais cette fois aux longs métrages musclés de la fin des années 1980 et du début des années 1990. On y cite «Die Hard», «Lethal Weapon» et «Point Break» et ce n’est pas un hasard. L’essai reprend ces canevas pour les détourner sur un mode comique. Si la méthode fonctionnait parfaitement en 2009, elle déçoit quelque peu deux années plus tard.

Le scénario n’est pas aussi fort et il finit par se mordre la queue au bout d’une demi-heure. Déjà que le récit ne fait pas 90 minutes, il paraît durer une éternité tant les situations répétitives abondent. Les dialogues n’y sont guère transcendants et le langage vulgaire y est surtout utilisé pour choquer les âmes sensibles, ce qui n’arrive pratiquement jamais. S’il y a bien quelques gags réussis, il y en a davantage qui ratent leur cible. La mise en scène sans éclat et les mélodies généralement attendues ne sont pas là pour aider, bien au contraire.

L’interprétation décontractée rachète quelque peu les meubles. Jesse Eisenberg (inoubliable dans «The Social Network») est un comédien extrêmement charismatique et il le prouve à nouveau en abordant avec beaucoup de sérieux cet homme qui devra affronter son lot de péripéties loufoques. Il y a même une scène où il se moque de Facebook! L’interprète qui était également à l’affiche de «Zombieland» partage la plupart de ses scènes avec Aziz Ansari et le duo fait des flammèches. Le charme opère instantanément, provoquant quelques fous rires, notamment lors d’une engueulade où ils se disent leurs quatre vérités. C’est presque dommage qu’on ne les voie pas davantage. La moitié du temps, la production préfère s’intéresser aux deux malfrats, les montrant dans leur quotidien pathétique. Danny McBride et Nick Swardson ne sont pas les acteurs les plus subtils d’Hollywood et ils forcent constamment la caricature, tentant d’être drôles même s’ils n’y arrivent pas. Les forces sont tellement déséquilibrées qu’on souhaite ardemment qu’Eisenberg et son acolyte fassent disparaître leurs adversaires, pour que l’effort atteigne enfin sa vitesse de croisière.

«30 Minutes or Less» aurait peut-être dû se fier à son titre : faire un court métrage hilarant de 30 minutes (ou moins) au lieu d’étirer inutilement la sauce. Cela aurait permis au cinéaste de mieux construire son intrigue, de donner davantage de place aux gens qui le méritaient vraiment et même d’explorer plus minutieusement cette bonne vieille amitié masculine qui n’est ici abordée qu’en surface. En espérant que titre ne soit qu’un faux pas dans la filmographie de Rubert Fleischer et qu’il sera rebondir avec «Gangster Squad» (qui mettra en vedette Sean Penn, Ryan Gosling et John Brolin) et «Zombieland 2».

Les + :

* Le tandem formé de Jesse Eisenberg et de Aziz Ansari est tout simplement succulent
* Il y a quelques moments assez rigolos
* Se moquer des productions des années 1980 et 1990 est toujours une bonne idée

Les – :

* Au bout d’une demi-heure, le film a fait le tour de son scénario
* Les gags ratés sont plus nombreux que ceux qui sont réussis
* Les personnages de Danny McBride et Nick Swardson prennent beaucoup trop d’espace
* La réalisation relâchée ne peut que décevoir

Les thèmes : Argent, banque, banquier, bombe, mine, braquage, hold up, braqueur, buddy-movie, Couple, Duo, Tandem, course contre la montre, déjanté, Geek, Nerd, Looser, poursuite en voiture, situation comique, gag etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Footloose” Mercredi 21 Décembre 2011

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Critique Film Cinéma “Footloose” Mercredi 21 Décembre 2011


Critique Film Cinéma Mercredi 21 Décembre 2011

Rébellion par la danse !
FOOTLOOSE
Comédie (01h53min) – Date de sortie : 21/12/2011
De Craig Brewer
Avec Kenny Wormald, Julianne Hough…
Film pour enfants à partir de 10 ans

Ren et sa mère Ethel quittent Chicago pour une petite ville. Passionné de rock et danseur effréné, Ren heurte les conceptions morales de la communauté et de son pasteur, maître à penser du lieu…

Bande-Annonce : FOOTLOOSE


Bande-Annonce vost : FOOTLOOSE

Critique : FOOTLOOSE de Craig Brewer…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Sympathique, mais inutile remake d’un film à succès des années 1980, «Footloose» fait revivre cette importante période où il est nécessaire de s’affranchir de ses parents. Vraiment meilleur que ce que la bande-annonce laissait paraître.

Ren et sa mère Ethel quittent Chicago pour une petite ville. Passionné de rock et danseur effréné, Ren heurte les conceptions morales de la communauté et de son pasteur, maître à penser du lieu. C’est alors que Ren tombe amoureux de la fille du pasteur et que les autres jeunes se rallient à Ren…

Une loi est faite pour être changée. C’est ce que pensent l’adolescent Ren (Kenny Wormald), Ariel (Julianne Hough) et leurs amis en cherchant le meilleur moyen de convaincre les adultes d’abandonner leurs règlements qui les empêchent d’organiser une fête.

En cette période où la danse et le chant sont si populaires, un remake du long métrage culte «Footloose» n’est pas surprenant. Pour une rare fois, l’équipe derrière ce projet a respecté l’essence de la version de 1984, reprenant pratiquement le même canevas. Il sera encore question du désir d’émancipation de la jeunesse, d’un étranger d’un grand centre urbain qui aboutit dans un bled perdu, de son amour pour la fille du révérend, des sermons de ce dernier, etc. De quoi éviter les fans de la première heure de trop rouspéter. Étrangement, malgré la grande inutilité de l’entreprise (pourquoi ne pas revoir la première mouture, tout simplement?), la magie finit par opérer. Un charme certain se dégage des situations kitch, l’humour léger touche la cible et la portion plus moralisatrice où les grands discours abondent se délecte avec un sourire en coin, gracieuseté du savoureux Dennis Quaid en homme de foi inébranlable.

Les changements les plus notables résultent généralement de l’époque. Bien que quelques tubes phares soient de retour (dont le mythique thème titre), les chansons versent allègrement dans les rythmes hip-hop et elles ne marqueront certainement pas au fer blanc les cinéphiles. Les chorégraphies, peut-être plus élaborées, mais ultimement moins satisfaisantes, peuvent néanmoins compter sur la mise en scène bien dosée de Craig Brewer (à qui l’on doit les réussis «Hustle & Flow» et «Black Snake Moan»), qui sacrifie les retours dans le temps pour une intrigue beaucoup plus linéaire, un brin artificiel, mais pas trop. La plupart des comédiens jouent dans la note, entre vieux pros pas toujours bien exploités (dont Andy MacDowell et Kim Dickens de la sublime série «Treme») et jeunes premiers prometteurs. Même le danseur Kenny Wormald arrive à prendre sa place, s’affranchissant presque de l’ombre de Kevin Bacon. Le seul faux pas se trouve du côté de l’exubérante Julianne Houghs qui en fait beaucoup trop, oubliant du coup à rendre crédible sa relation avec le héros. Un spectateur friand de sociologie se plaira à analyser l’évolution des adolescentes entre les deux récits, avec ce personnage féminin qui passe en moins de 30 ans de la petite fille douce et innocente à la bombe sexuelle, garce et vulgaire…

S’il est légitime de se demander ce qui peut bien expliquer l’existence de cette variation sur les mêmes thèmes, le résultat est loin d’être catastrophique tant le tout se regarde aisément. Cela ne deviendra toutefois pas un classique. À quand un remake de «Grease», de «Flashdance» et de «Dirty Dancing»?

Les + :

* Enfin un remake qui se tient
* L’original a été respecté à 85%, ce qui donne un film attrayant, drôle et touchant
* L’interprétation est tout à fait appropriée
* La réalisation demeure compétente

Les – :

* À quoi bon refaire le tout si c’est pour rien offrir de nouveau en retour?
* Les chorégraphies et les nouvelles chansons sont très inégales, ne restant que trop rarement en tête
* Julianne Hough devrait peut-être continuer à chanter plutôt que de jouer

Les thèmes : Adolescent, adolescence, Amérique profonde, amour contrarié, amour impossible, cameo du réalisateur, Danse – Danseuse, Danseur, école, collège, lycée,  salle de cours, puritanisme, relation père, fille, Remake de film américain, ville, village etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Mission : Impossible – Protocole Fantôme” Mercredi 14 Décembre 2011

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Critique Film Cinéma “Mission : Impossible – Protocole Fantôme” Mercredi 14 Décembre 2011


Critique Film Cinéma Mercredi 14 Décembre 2011

Un retour en grâce !
Il n’y a pas eu de chapitre de ce niveau depuis le premier !
MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME
Action (02h13min) – Date de sortie : 14/12/2011
De Brad Bird
Avec Tom Cruise, Jeremy Renner…

Après avoir été impliquée dans un complot terroriste mondial, l’agence Mission Impossible est contrainte de cesser ses activités. Le Protocole Fantôme est mis en place : Ethan Hunt et sa nouvelle équipe doivent opérer dans le secret pour blanchir le nom de leur organisation.

Bande-Annonce vost : MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME

Critique : MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME de Brad Bird avec Tom Cruise…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Tom Cruise n’est pas un has-been et il le prouve d’une magnifique façon en produisant et en reprenant son rôle dans «Mission: Impossible» qui propose, avec «Ghost Protocol», le meilleur épisode de la série depuis le tout premier. De l’action spectaculaire et renversante à revendre.

Impliquée dans l’attentat terroriste du Kremlin, l’agence Mission Impossible (IMF) est totalement discréditée. Tandis que le président lance l’opération “Protocole Fantôme”, Ethan Hunt, privé de ressources et de renfort, doit trouver le moyen de blanchir l’agence et de déjouer toute nouvelle tentative d’attentat. Mais pour compliquer encore la situation, l’agent doit s’engager dans cette mission avec une équipe de fugitifs d’IMF dont il n’a pas bien cerné les motivations…

L’agent Ethan Hunt (Tom Cruise) est en prison? Pas pour très longtemps. Des membres de son unité (Simon Pegg, Paula Patton) sont là pour le délivrer. Sa nouvelle mission, s’il l’accepte, est d’aller en Russie pour enrayer un possible conflit nucléaire. Rien de moins! L’équipe de choc pourra compter sur un nouvel allié (Jeremy Renner) au passé nébuleux qui les aidera à mettre la main sur un homme particulièrement menaçant (Michael Nyqvist) qui ne semble n’avoir aucune moralité.

De toutes les suites que proposaient 2011, celle de «Mission: Impossible» laissait complètement indifférente. Depuis la phénoménale introduction de Brian De Palma en 1996, la licence était à la dérive. John Woo l’avait presque détruite en 2000 et J.J. Abrams n’était pas parvenu à la restaurer complètement par la suite. C’est ce qu’arrive à faire le cinéaste Brad Bird qui en est à ses premiers pas dans le film «réel» après quelques animations à succès («The Iron Giant», The Incredibles», «Ratatouille»).

Son premier fait d’aime est d’avoir respecté la vieille télésérie en établissant une véritable équipe et pas seulement un dérivé de «James Bond». Tom Cruise en mène encore large avec son charisme naturel, mais il laisse cette fois beaucoup plus d’espace à ses collègues. Simon Pegg est l’élément comique du long métrage et il fait hurler de rire en de nombreuses occasions. Paula Patton évite la plupart des stéréotypes liés à ce genre de rôle et Jeremy Renner de «The Hurt Locker» assure encore une fois sur le plan physique. Plus fébrile, tendu et impitoyable que dans le navrant «Abduction», Michael Nyqvist (le gentil journaliste de la trilogie scandinave «Millénium») est en voie de faire les méchants sa spécialité. Dans des rôles plus secondaires, Léa Seydoux et Tom Wilkinson se font également remarquer pour les bonnes raisons.

En plus d’une solide distribution, le metteur en scène peut compter sur un script de qualité de Josh Appelbaum et d’André Nemec. Le scénario est complètement imprévisible, mais ce n’est pas grave. L’important est de pousser le facteur divertissement à son paroxysme, ce qui est le cas ici. La réalisation vitaminée et la très bonne trame sonore de Michael Giacchino ne peuvent qu’accentuer les enjeux, ne laissant aucune place à l’ennui. Et encore moins en version IMAX! L’amalgame entre l’action et l’humour est totalement au point, ce qui en fait un des films les plus virils de l’année. Il y a surtout des morceaux de bravoure renversants, des affrontements du tonnerre et des poursuites endiablées. La poussière n’a pas le temps de se déposer très longtemps tant les scènes musclées se succèdent au tournant. Puisque le tout est si bien maîtrisé et que le plaisir se veut omniprésent du début à la fin, il est aisé d’accepter ces situations volontairement tirées par les cheveux et les excès sentimentaux de la finale.

C’est donc avec étonnement et un grand bonheur que «Mission: Impossible – Ghost Protocol» met le feu aux poudres, s’avérant facilement le film le plus explosif du temps des Fêtes. Qui a dit que la carrière de Tom Cruise était terminée? La star prouve le contraire avec cette suite qui en surprendra plus d’un, et dont quelques salles de cinéma offrent en exclusivité plusieurs minutes du très attendu «The Dark Knight Rises» de Christopher Nolan. Cela s’annonce tout simplement décoiffant.

Les + :

* Les scènes d’action sont spectaculaires
* La distribution est solide
* La réalisation ne manque pas de panache
* Il y a beaucoup d’humour qui rappelle qu’il ne faut rien prendre au sérieux
* Il s’agit d’une des meilleures suites de l’année

Les – :

* Après quelques changements de pays (donc arrivé en Inde), le film stagne quelque peu
* La fin extrêmement sentimentale cadre mal avec le reste
* Les invraisemblances sont nombreuses, mais elles font sourire

Les thèmes : Action hero, adaptation de série, agent secret, espion, espionnage, attentat, blockbusters, superproductions US, Combat, Bagarre, Castagne, explosion, explosifs, Français à hollywood, mission impossible, monter, escalader, grimper, poursuite en voiture, suite, sequel, terrorisme, terroristes etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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mars 2024
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