Archive | janvier 2014

Critique Film Cinéma : “I, Frankenstein” – Mercredi 29 janvier 2014

Critique Film Cinéma : “I, Frankenstein” – Mercredi 29 janvier 2014

Critique Film Cinéma Mercredi 22 janvier 2014

Le monstre de Frankenstein version 2014 !
I, FRANKENSTEIN
Epouvante-Horreur, Thriller, Action (01h33min) – Date de sortie : 29/01/2014
De Stuart Beattie
Avec Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu’à aujourd’hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l’a mené jusqu’à une métropole gothique, où il se retrouve pris par une guerre entre deux clans d’immortels.


Bande-Annonce : I, FRANKENSTEIN

Critique Film : I, FRANKENSTEIN de Stuart Beattie avec Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski…

Par Franck DIPPA PRISO

Créé à la fin du 18ème siècle par le docteur Victor Frankenstein, un monstre d’apparence humaine devient de nos jours l’enjeu de la lutte à finir entre Naberius, le prince des démons, et Leonore, la reine des gargouilles. Rebaptisé Adam, le surhomme au corps suturé, d’une nature méfiante et solitaire, refuse dans un premier temps de prendre part aux combats. Mais, ayant appris le secret de ses origines auprès d’une scientifique travaillant pour Naberius, et découvert le funeste projet de celui-ci, Adam décide de faire cause commune avec Leonore.

Le film « I, Frankenstein » a eu beaucoup trop de dates de sorties repoussées. Ce qui n’est pas bon signe en ce qui concerne la qualité d’un projet. Il aurait pu faire illusion l’été à la rigueur. Pour ce type de film sortir alors à la fin du mois de janvier (juste après les fêtes de fin d’année les gens vont moins au cinéma) est un gros risque surtout si le long-métrage a très peu d’arguments positifs pour rencontrer le succès. La production de « I, Frankenstein » a mal calculé son coup et se tire donc une « balle dans le pied », C.Q.F.D.

Même si l’on s’attend à un film mauvais (le début est déjà perturbant), Adam la créature de Frankenstein est plutôt beau gosse pour un monstre né de l’assemblage d’organes et de membres d’êtres humains morts. Ses coutures et ses cicatrices sont discrètes même sans sa capuche. Autant de petits éléments de base qui ne sont pas logiques.
Les seconds rôles sont aussi risibles que le rôle principal. « «L’Ordre des gargouilles », on ne peut pas faire plus absurde comme nom de confrérie. D’ailleurs la rapport entre les gargouilles, les archanges et les humains est flou. D’autre part, le vilain n’est pas crédible et il reste également superficiel. Il manque de charisme. Il n’est pas possible d’oublier de parler de la fille ou plutôt la femme qui est une scientifique aussi stupide qu’une bimbo tout droit sortie d’un film d’épouvante-horreur.

Tout au long du récit les non-sens sont légion dans cette production de « I, Frankenstein ». Par exemple l’idée d’un Dieu tout puissant qui peut être renversé par des démons déterminés etc.

La patte des producteurs du film « Underworld » est très reconnaissable sur ce projet. Malheureusement les effets spéciaux sont moyens. Et de nos jours c’est aspect qui est sévèrement jugé car le technologie visuelle a évolué de manière phénoménale. L’apparence, le visage des monstres font penser aux masques des années 90 des films et des séries tv. L’incrustation sur fond vert est hélas très perceptible notamment lors des scènes d’action. Cependant la métamorphose des gargouilles ou démons n’est pas mal du tout. Mais cela ne nous aide pas vraiment à comprendre réellement pourquoi ils sont là.

Le long-métrage « I, Frankenstein » est raté dès la première ligne du scénario. Reculer l’échéance de sa sortie ne pouvait pas changer ce qu’il est, une stupidité et une nullité monumentale.

Les + :

* La transformation des créatures

Les – :

* Des incohérences dans le récit

Thèmes : Adaptation au cinéma, Roman, Monstre, Frankenstein etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “12 Years A Slave” – Mercredi 22 janvier 2014

Critique Film Cinéma : “12 Years A Slave” – Mercredi 22 janvier 2014

Critique Film Cinéma Mercredi 22 janvier 2014

Un hymne au devoir de mémoire et à la liberté ! Certainement le film de l’année 2014 !
12 YEARS A SALVE
Drame, Historique (02h13min) – Date de sortie : 22/01/2014
De Steve McQueen (II)
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Lupita Nyong’o…

Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.


Bande-Annonce : 12 YEARS A SALVE

Critique Film : 12 YEARS A SALVE de Steve McQueen (II) avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch…..

Par Franck DIPPA PRISO

Sarasota, État de New York, vers 1840. Solomon Northup, violoniste populaire et heureux père de famille, est dupé par des crapules qui le kidnappent et le confient à un marchand d’esclaves qui opère dans le Sud du pays. Transporté par bateau jusqu’en Louisiane puis vendu à un planteur, Northup ravale sa colère et cache sa bonne éducation, par crainte d’être tué. Au plus profond de lui-même, toutefois, le nouvel esclave rebaptisé Platt est résolu à recouvrer bientôt sa liberté. Mais ses chances d’y parvenir s’amenuisent lorsqu’un affrontement avec un contremaître sadique force son propriétaire à le vendre à un rival, Edwin Epps. Réputé pour sa violence, ce dernier met Northup sous sa botte, comme il l’a fait avec tous ses compagnons d’infortune, incluant Patsey, la jeune championne des cueilleurs de coton, que le despote fou de Dieu possède jusque dans son lit.

Steve McQueen est l’un des réalisateurs les plus doué de sa génération. Il a un style singulier de la mise en scène, une empreinte bien à lui et une exigence rare. Sans oublier la puissance de ses longs plans-séquences. Le film 12 Years A Slave est une histoire vraie, une œuvre exceptionnelle, forte, intelligente, historique, dénonciatrice, révélatrice, éducative, moralisatrice (dans le bon sens) et plus encore sur la barbarie de l’esclavage.

Chiwetel Ejiofor est également le principal artisan de ce succès. Son jeu d’acteur est juste, délicat, efficace et brillant. Et à juste titre les récompenses prestigieuses pleuvent pour le long-métrage et cet immense comédien qui aura sans doute l’oscar du meilleur acteur 2014. C’est l’histoire d’un violoniste qui devient esclave. Solomon Northup est saoulé, enlevé, vendu, battu, exporté, échangé et libéré. L’éventail d’émotions proposé pour toutes ses situations est très riche. D’ailleurs la scène finale illustre bien ce propos. Ce drame tragique touche au vif d’une manière rare. McQueen met les bons sentiments de côté pour faire toute la place à une peinture sans concession de l’humiliation humaine afin d’émouvoir le spectateur.

L’interprétation de la pléiade de comédiens de haut vol (Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Brad Pitt, Paul Giamatti, et Lupita Nyong’o…) est bonne et subtile. Cette subtilité est de rigueur étant donné le thème délicat du projet, l’esclavagisme. Cependant, tous ses comédiens, « les mâles » uniquement n’arrivent pas à transcender leurs rôles.

Le cinéaste Steve McQueen contrôle bien le récit, la cadence, le développement dramatique et les enjeux. Le montage est extraordinaire et met en valeur toutes les scènes grâce à une caméra énergique, adroite et très temporelle (ellipses et longs plans fixes). Le film 12 Years A Slave est puissant, émouvant et crédible dans son impertinence juste de révolte. Il réveille aussi des débats comme cette question qui est de savoir si le racisme est culturel, inné, volontaire, en lien avec son éducation, ou son milieu social ? Une chose est certaine, c’est probablement le meilleur film de l’année 2014, même si nous ne sommes qu’au début de l’année.

Les + :

* La performance magistrale de Chiwetel Ejiofor
* La révélation de l’actrice Lupita Nyong’o
* Le génie de la réalisation de Steve McQueen (II)
* La force de la mise en scène
* La puissance du récit

Les – :

* Les autres interprétations masculines ne sont pas exceptionnelles

Thèmes : L’Esclavage, la liberté, dignité humaine, histoire etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Les Brasiers de la Colère” – Mercredi 15 janvier 2014

Critique Film Cinéma : “Les Brasiers de la Colère” – Mercredi 15 janvier 2014

Critique Film Cinéma Mercredi 15 janvier 2014

Au cœur du feu, la vengeance est un plat qui se mange chaud !
LES BRASIERS DE LA COLERE
Drame, Thriller (01h56min) – Date de sortie : 15/01/2014
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker …

Russell sort de prison, après 4 ans passés derrière les barreaux. Il se lance à la recherche de son jeune frère, porté disparu. Depuis son retour d’Irak, celui-ci s’était retrouvé mêlé aux agissements d’un redoutable gang…


Bande-Annonce : LES BRASIERS DE LA COLERE

Critique Film : LES BRASIERS DE LA COLERE de Scott Cooper avec Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker…

Par Franck DIPPA PRISO

À Braddock, une banlieue ouvrière américaine, la seule chose dont on hérite de ses parents, c’est la misère. Comme son père, Russell Baze travaille à l’usine, mais son jeune frère Rodney a préféré s’engager dans l’armée, en espérant s’en sortir mieux. Pourtant, après quatre missions difficiles en Irak, Rodney revient brisé émotionnellement et physiquement. Lorsqu’un sale coup envoie Russell en prison, son frère cadet tente de survivre en pariant aux courses et en se vendant dans des combats de boxe. Endetté jusqu’au cou, Rodney se retrouve mêlé aux activités douteuses d’Harlan DeGroat, un caïd local sociopathe et vicieux. Peu après la libération de Russell, Rodney disparaît. Pour tenter de le sauver, Russell va devoir affronter DeGroat et sa bande. Il n’a pas peur. Il sait quoi faire. Et il va le faire, par amour pour son frère, pour sa famille, parce que c’est juste. Et tant pis si cela peut lui coûter la vie.

Le film « Les Brasiers de la Colère » n’est pas très bon pour le morale particulièrement pendant l’hiver. Donc recevoir en pleine face une parabole négative du secteur ouvrier de Braddock en Pennsylvanie suite à la crise économique de 2008 c’est pas très joyeux. D’un autre côté cela ne veut pas dire que c’est un projet loupé. C’est même tout le contraire. C’est un film dur, puissant, intense, pénétrant, démoralisant et difficile qui propose des interprétations exceptionnelles de comédiens (parmi les meilleures de l’année c’est certain).

Tous les acteurs (Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Willem Dafoe et Zoe Saldana et Forest Whitaker) sont au sommet de leur art dans cette œuvre. Ils sont tous touchants et pénétrants dans leurs rôles. Woody Harrelson incarne à merveille le mal personnifié sans peur, sans foi, ni loi. Casey Affleck est le parfait soldat de l’oncle sam complètement détruit par la guerre en Irak. Les sentiments de pitié et de compassion qu’il inspire sont forts et réalistes.

Scott Cooper offre une réalisation brillante et une direction de comédiens efficace et cohérente pour ce récit de vengeance. Dans le cadrage d’observation il montre tout l’étendu de son talent. Tous ses plans de caméra semblent bien réglés au millimètre près. Les émotions sont riches et variées pour le plus grand plaisir du spectateur. La séquence de fin est excellente (violente, fragile et sensible).

L’histoire du long-métrage « Les Brasiers de la Colère » est assez banale (un homme sort de prison et veut venger la mort de son frère etc.). Cependant, le réalisateur ne souhaitait pas la raconter de manière classique. Il a donc opté pour une narration truffée de fausses pistes. Ce qui veut dire que pendant 45 minutes environ vous allez être perdu (sans repères et sans explications). C’est original et culotté malgré tout par moments il fallait peut-être rendre les choses un peu plus lisses, terre à terre.

Le film « Les Brasiers de la Colère » a de grandes ambitions qu’il frôle et semble même atteindre par endroits. Seulement tout cela suffoque au bout d’un temps à cause d’une certaine monotonie bien présente.

Les + :

* La magnifique performance de tous les acteurs
* L’excellente réalisation
* La belle direction des comédiens

Les – :

* L’ennui à un moment
* L’excès d’originalité

Thèmes : La vengeance etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Homefront” – Mercredi 08 janvier 2014

Critique Film Cinéma : “Homefront” – Mercredi 08 janvier 2014

Critique Film Cinéma Mercredi 08 janvier 2014

Jusqu’où iriez-vous pour protéger votre famille ?
HOMEFRONT
Action, Thriller (01h40min) – Date de sortie : 08/01/2014
De Gary Fleder
Avec Jason Statham, James Franco, Winona Ryder…

Ancien agent de la DEA (Brigade américaine des stupéfiants), Phil Broker se retire dans un coin tranquille de la Louisiane avec sa fille pour fuir un lourd passé… Mais Broker ne tarde pas à découvrir qu’un dealer de méthamphétamines, Gator Bodine, sévit dans la petite ville et met en danger sa vie et celle de sa fille. Face à la menace et à la violence croissantes, Broker n’a d’autre choix que de reprendre les armes…


Bande-Annonce : HOMEFRONT

Critique Film : HOMEFRONT de Gary Fleder avec Jason Statham, James Franco…

Par Franck DIPPA PRISO

À la suite d’une mission d’infiltration ratée au sein d’une bande de motards, Phil, agent fédéral associé à la lutte antidrogue, prend sa retraite et se réfugie incognito, avec sa fille Maddy, dans un coin reculé de la Louisiane. Lors d’une violente altercation, Maddy humilie sans effort un camarade de classe insolent. Pour le venger, la mère du garçon fait appel à son frère Gator, un baron local de la drogue, qui lâche ses hommes sur Phil. Mais la résistance de ce dernier éveille les soupçons du truand. Découvrant son passé d’agent et son rôle dans l’arrestation du leader des motards, Gator alerte ces derniers.

Le film “Homefront” est un thriller d’action et un drame familial violent écrit par Sylvester Stallone.
Rassurez-vous cette belle entreprise ne marquera pas vos mémoires.
James Franco alias Gator y interprète un baron local de la drogue (fabricant et fournisseur de méthamphétamines) qui veut agrandir son territoire. Sa soif de pouvoir et son ambition sans mesure permettent de proposer un personnage très intéressant.

Sylvester Stallone est l’auteur et le producteur de ce projet. Il a adapté un livre de Chuck Logan très connu aux U.S.A pour sa série de romans qui raconte l’histoire d’un ex-policier nommé Phil Broker qui est joué par l’anglais Jason Statham (un ami de Sylvester Stallone). Jason Statham alias Phil Broker est un veuf, ancien agent des stups très recherché par le patron du cartel qu’il avait infiltré. Quand Gator démasque Broker, il prévoit de le livrer au cartel en échange d’un territoire plus grand. Broker tente alors de se cacher avec sa fille dans une petite bourgade de Louisiane.

James Franco a 35 ans. Dans la vie, il exerce les métiers de comédien, peintre et enseignant. «J’ai trouvé que le film était bien construit et que c’était un intéressant personnage de méchant avec lequel je pourrais m’amuser» a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Son approche apporte une singularité au long-métrage.
Quant Jason Statham, il reste toujours égal à lui-même dans son rôle de héros justicier sensible mais cogneur.
Les rôles féminins sont pour Kate Bosworth (une sœur de dépendante aux méthamphétamines) et Winona Ryder (une complice et ex-compagne).

Autre détail important à relever, on souvent tendance à oublier que Sylvester Stallone a écrit environ 20 scripts en 40 ans de carrière. Après la profession d’acteur voilà qui promet une seconde carrière toute tracée, celle d’auteur-réalisateur-producteur pour Sly.

Les + :

Les – :

Thèmes : etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Oldboy” – Mercredi 01 janvier 2014

Critique Film Cinéma : “Oldboy” – Mercredi 01 janvier 2014

Critique Film Cinéma Mercredi 01 janvier 2014

“Olboy” Le remake du film culte coréen de 2003 de Park Chan-Wook signé Spike Lee est explosif !
REMAKE FILM CINEMA OLDBOYOLDBOY
Thriller (01h44min) – Date de sortie : 01/01/2014
De Spike Lee
Avec Josh Brolin, Elizabeth Olsen, Sharlto Copley…
Interdit aux moins de 16 ans

Fin des années 80. Un père de famille est enlevé sans raison et séquestré dans une cellule. Il apprend par la télévision de sa cellule qu’il est accusé du meurtre de sa femme. Relâché 15 ans plus tard, il est contacté par celui qui l’avait enlevé…


Bande-Annonce : OLDBOY

Critique Film : OLDBOY de Spike Lee avec Josh Brolin…

Par Franck DIPPA PRISO

Joe Doucett, un père de famille alcoolique et irresponsable, disparaît sans laisser de traces un soir d’octobre 1993. Retenu prisonnier dans une pièce sans issue, il apprend à la télévision le meurtre de sa femme, dont il est le principal suspect. Déterminé à retrouver sa fille Mia, il s’entraîne en attendant sa libération, qui survient finalement vingt ans plus tard. Alors qu’il mène une enquête afin de retrouver le responsable de son enlèvement et de sa séquestration, il rencontre Marie, une travailleuse sociale qui l’aide à remonter la piste de l’homme qui lui a voulu du mal.

En 2003 le réalisateur coréen Chan-wook Park lâchait un ovni sur la planète cinéma nommé “Oldboy”.
Aujourd’hui c’est le cinéaste américain Spike Lee qui s’y colle avec plaisir et nous livre une reprise à sa sauce.
Les originalités narratives et visuelles de l’original sont bien présentes dans cette version de l’oncle sam.
Bien entendu cette adaptation tient compte de notre contexte mondial actuel tant pour les contresens et les inventions et le rendu est déséquilibré mais nous sommes loin du fiasco annoncé. C’est même plutôt une belle réussite.

Les petits thèmes comme l’honneur, le sacrifice, le renoncement et le repentir qui faisaient le fond de l’œuvre coréenne ne sont plus présents dans version américaine.
L’importance du détail et l’ingéniosité visuelle de Chan-wook Park sont de loin supérieures à celles de Spike Lee. Certaines scènes centrales sont absurdes tout comme le personnage de Samuel L. Jackson d’ailleurs.
Sans oublier la rencontre hasardeuse des personnages et la présence constante des nouvelles technologies lors de l’investigation (c’est un peu simple et sans trop d’efforts).

Grâce au nouveau scénario de Mark Protosevich “Oldboy” n’est pas une banale copie du long-métrage authentique.
Le final est efficace et brillant.
Le réalisateur du film culte “Do The Right Thing” propose ici une réalisation sans envergure, ni originalité.

L’interprétation de Josh Brolin est bonne mais peu touchante.
C’est également le cas pour les autres comédiens qui sont parfois ridicules.
Quant Sharlto Copley, c’est un élément crédible. Il apporte la confusion et le trouble. Il inspire une vraie peur.

Cette nouvelle version américaine du film “Oldboy” part dès le départ avec un handicap, celui de tenter de faire mieux ou aussi bien que le projet originel. Ce qui n’est pas gagné.
D’autant plus que adapter (transformer) un long-métrage pour un public différent n’est pas chose aisée.
Si vous n’avez pas vu le “Oldboy” coréen celui-ci peut vous ravir.
La fin est haletante et perturbante notamment à cause de l’inventivité narrative et parfois flou d’un point vue moral. Le grand regret est le manque d’inspiration notable de Spike Lee qui a vraiment manqué une nouvelle occasion de marquer l’esprit des cinéphiles.

Les + :

* Hommages au film original
* Scénario et narration excellents

Les – :

* Réalisation faible (maladresses)

Thèmes : Remake de Oldboy, Thriller, Coréen, Américain, etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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