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Critique Film Cinéma : “Undercover – Une histoire vraie” – Mercredi 02 Janvier 2019

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Critique Film Cinéma : “Undercover – Une histoire vraie” – Mercredi 02 Janvier 2019


Critique Film Cinéma Mercredi 02 Janvier 2019

White Boy Rick la taupe légendaire du FBI !
UNDERCOVER – UNE HISTOIRE VRAIE
Drame, Policier (01h51min) – Date de sortie : 02/01/2019
De Yann Demange
Avec Matthew McConaughey, Richie Merritt, Bel Powley…
Américain

À Détroit, dans les années 80, au plus fort de la guerre contre l’épidémie de crack, voici l’histoire vraie d’un père d’origine modeste, Richard Wershe, et de son fils, Rick Jr., un adolescent qui fut informateur pour le compte du FBI, avant de devenir lui-même trafiquant de drogue, et qui, abandonné par ceux qui l’avaient utilisé, fut condamné à finir ses jours en prison.


Bande-Annonce : UNDERCOVER – UNE HISTOIRE VRAIE

Critique Film Cinéma : UNDERCOVER – UNE HISOIRE VRAIE de Yann Demange avec Matthew McConaughey, Richie Merritt, Bel Powley

Par Franck DIPPA PRISO

Détroit dans les années 80. La petite criminalité coule dans les veines de la famille Wershe, dont le paternel modifie des armes à feu pour des trafiquants de drogue. Alors que son fils est chargé d’aller livrer la marchandise à un gang composé d’Afro-américains, il se fait remarquer par ceux-ci pour sa débrouillardise et son audace. Il sera recruté et deviendra le seul blanc du groupe. Toutefois, il sera rapidement dans la mire d’une unité antidrogue du FBI qui en fera son informateur privilégié, à seulement 14 ans. Pris entre l’arbre et l’écorce, Rick n’aura d’autre choix que de jouer le jeu des deux côtés, devenant du coup un important baron de la drogue. Pendant ce temps, sa sœur continue de s’enfoncer dans la toxicomanie…

Les + :

* Reconstitution des années 80 est crédible

* Bonne performance d’acteur de Richie Merritt alias Rick Jr. Wershe (White Boy Rick) l’informateur du FBI

* Caméra nerveuse et beaucoup d’éclairage naturel, ce qui amplifie le réalisme de l’histoire.

Les – :

* Enjeux dramatiques confus

* Certains personnages importants sont peu étoffés

* Matthew McConaughey surjoue, il en fait des tonnes

Mots clés, Tags, Thèmes : 1980, FBI, Infiltrés, Drogues / Drogué / Dealer, Trafic de drogue, Ambiance 80’s – années 80, Inspiré d’une histoire vraie, Etats-Unis, Détroit, Michigan etc.

Note : **(2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Bienvenue à Suburbicon” – Mercredi 06 Décembre 2017

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Critique Film Cinéma : “Bienvenue à Suburbicon” – Mercredi 06 Décembre 2017


Critique Film Cinéma Mercredi 06 Décembre 2017

Banlieue chic OKLM (au calme ! : expression des jeunes) mais en colère !
BIENVENUE A SUBURBICON
Policier, Comédie, (01h44min) – Date de sortie : 06/12/2017
De George Clooney
Avec Matt Damon, Julianne Moore, Noah Jupe…
Américain

Interdit aux moins de 12 ans

Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l’endroit parfait pour une vie de famille. Durant l’été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence… Bienvenue à Suburbicon.


Bande-Annonce : BIENVENUE A SUBURBICON



Critique Film : BIENVENUE A SUBURBICON de George Clooney avec Matt Damon, Julianne Moore, Noah Jupe…

Par Franck DIPPA PRISO

Dans les années 50, Gardner mène une existence paisible avec sa femme et son fils Nicky au coeur d’une banlieue dorée du nom de Suburbicon. Quand une famille d’Afro-Américains s’installe dans le quartier, les choses commencent à déraper. Deux cambrioleurs s’invitent dans la maison de Gardner et malmènent tous les membres de sa famille. Malheureusement, sa femme ne survit pas aux attaques brutales des maraudeurs. Margaret, la soeur de la défunte, s’installe alors chez Gardner afin d’assurer une présence féminine et maternelle à Nicky. Mais, l’enfant comprend vite que les choses ne tournent pas rond au sein de la maisonnée.

Le film “Bienvenue à Suburbicon” a l’ADN des frères Cohen sans vraiment être d’eux. Comment ? Simplement, parce que c’est les auteurs du projet et que c’est George Clooney le réalisateur. Sa réalisation est trop politiquement correct. Est-il vraiment en harmonie avec les scénaristes ? C’est flou et pas facile à dire… Cette critique noire sociale et comique semble lourde et ne va pas droit au but pendant 1h44.

Le déroulement de l’histoire ne nous étonne quasiment pas. Après 30 minutes, c’est un jeu d’enfant de deviner ce qui va se passer dans ce récit complètement loufoque. On peut croire dur comme fer, que les frères Cohen ici à l’écriture vont nous proposer un retournement de situation, mais non. Jusqu’à la fin rien d’éclatant ne se passe. Les inepties de certaines scènes deviennent même normal à force de subir cette catastrophe cinématographique. Au final, on se désintéresse de cette œuvre qui aurait pu être un bijou de mise en scène.

La thématique du racisme est aussi présente (une famille noire arrive dans la communauté et subit une persécution sans nom des habitants xénophobes). De toute évidence, les scénaristes souhaitent que les spectateurs interprètent les scènes, les situations et les leçons qui vont avec. Il y a pas vraiment d’orientations précises de leurs part. C’est troublant. C’est comme s’il manque une pièce au puzzle ici.

La réalisation de George Clooney est lisse et lente. Elle aurait pu relever la production qui n’est pas à la hauteur d’une histoire de Etan et Joël Cohen. George Clooney est très bon acteur mais sur ce projet, il doit sérieusement se remettre en question en tant que cinéaste (rappel du navet “Monuments Men”).

Le comédien Matt Damon est toujours égal à lui même. Il est bon ! Il est inquiétant, adroit et crédible en père de famille psychologiquement instable qui fait peur.

Le long-métrage “Bienvenue à Suburbicon” pouvait devenir un classique si les frères Cohen (ici auteurs) prenaient aussi la responsabilité de la réalisation. Ce n’est pas le seul point faible de l’œuvre mais ils allaient certainement limiter la casse…

Les + :

* Ecriture des frères Cohen

Les – :

* Réalisation faible, maladroite et sans personnalité

Mots clés, Tags, Thèmes : Drame, Policier, Comédie, Racisme, Xénophobie, Banlieue chic, Pression social etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Inferno” – Mercredi 09 Novembre 2016

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Critique Film Cinéma : “Inferno” – Mercredi 09 Novembre 2016


Critique Film Cinéma Mercredi 09 Novembre 2016

La chute vers l’enfer !
FILM CINEMA INFERNOINFERNO
Thriller, Policier (02h13min) – Date de sortie : 09/11/2016
De Ron Howard
Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster, Omar Sy…
Américain

Dans “Inferno”, le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…


Bande-Annonce : INFERNO

Critique Film : INFERNO de Ron Howard avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster, Omar Sy…

Par Franck DIPPA PRISO

Les livres de Dan Brown et son héros Robert Langdon sont assez classiques et convenus, sans grande surprise. C’est aussi le cas pour les adaptations cinématographiques. Cependant, on peut passer un moment agréable et divertissant devant les romans et les fictions de Brown.

Le film cinéma « Inferno » manque de caractère en comparaison de sa version littéraire. Quand nous lisons un livre, notre imagination travail, alors que devant un métrage c’est moins le cas. Ron Howard le réalisateur virtuose nous guide en nous tenant la main de bout en bout dans ce suspense, thriller d’action haletant qui oscille à plusieurs rythmes du pic le plus bas au plus haut. Hélas ce n’est pas suffisant pour vraiment nous embarquer efficacement dans cette course folle aux mille dangers. Cette histoire exaltante est chargée d’une grande tension narrative jusque dans la mise en scène.

Malgré tout, le spectateur a du mal à faire faire équipe mentalement et émotionnellement avec nos héros Tom Hanks alias Robert Langdon et Felicity Jones alias Dr Sienna Brooks dans cette saga énigmatique. Les informations, les faits, l’action ne font que nous effleurer sans jamais vraiment nous toucher.

Le partage scientifique (iconographie, symbologie etc.) lié aux connaissances sur les œuvres d’art et monuments par Langdon est plus compliqué à l’écran que dans le livre. La machination secrète domine tellement que la pédagogie culturelle et artistique du long-métrage n’est pas reçue et comprise et c’est bien dommage. Les différents lieux (lieux saints, musées et places publics) en Europe où vont les deux protagonistes sont exceptionnels. C’est du gâchis car ils ne servent qu’en toile de fond à l’intrigue d’une course contre la montre parfois sans grand intérêt.

Le projet « Inferno » suscite la curiosité. Surtout quand un fanatique et extrémiste spirituel pense qu’il peut sauver l’humanité en répandant une peste sur terre. Afin que les Hommes puissent renaître purifiés dans un monde sans tâches. De plus, un Langdon amnésique dès le début du film c’est très intrigant mais c’est aussi confus pour le public.

Cette fois Tom Hanks est loin de se surpasser dans sa performance d’acteur. Les autres Felicity Jones, Ben Foster alias Bertrand Zobrist et Omar Sy alias Christophe Bouchard également ne brillent pas particulièrement. L’exception vient peut-être du jeu de comédien d’Irrfan Khan alias Harry Sims « The Provost » en patron d’une mystérieuse et puissante organisation gardienne de personnes très influentes et riches.

“Inferno” est tout juste un spectacle du 7ème Art plaisant et drôle parfois.
On attendait beaucoup de ce film pour énormément de raisons (les précédents volets ont marqué les esprits, c’est une adaptation cinéma d’un roman de Dan Brown, Ron Howard est à la réalisation et Tom Hanks a le premier rôle). Beaucoup de professionnels, de collègues et de médias qualifient l’œuvre cinématographique « Inferno » du meilleur film de la triologie. C’est loin d’être le cas. Car le rendu est souvent brouillon, énervé et léger. Ce thriller ésotérique d’action manque clairement de singularité et de sérieux dans sa volonté d’instruire et d’informer le spectateur. Le cinéaste Ron Howard n’est pas libre de faire ce qu’il veut et cela se voit. Il doit respecter le cahier des charges de cette commande filmique. Et là pour lui c’est « l’enfer », c’est « Inferno » !

Les + :

* Film plaisant
* Projet drôle parfois

Les – :

* Œuvre légère et brouillon
* Long-métrage de commande donc pas de liberté d’expression véritable pour le réalisateur
* Acteurs en dessous de leur potentiel

Mots clés, Tags, Thèmes : Musée, Littérature, Course contre la montre, Epidémie, Virus, Adaptation de roman, Robert Langdon, Mystère, Enigmes, Français à Hollywood, Italie, Italien, Mystère, Jeunes adultes, Adrénaline etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Jack Reacher : Never Go Back” – Mercredi 19 Octobre 2016

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Critique Film Cinéma : “Jack Reacher : Never Go Back” – Mercredi 19 Octobre 2016


Critique Film Cinéma Mercredi 19 Octobre 2016

Tom Cruise alias Jack Reacher est quand même de retour même si le titre dit le contraire !
fFILM JACK REACHER : NEVER GO BACKJACK REACHER : NEVER GO BACK
Action, Thriller (01h58min) – Date de sortie : 18/10/2016
De Edward Zwick
Avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper, Aldis Hodge…
Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Jack Reacher est de retour, prêt à tout pour obtenir justice. Susan Turner, qui dirige son ancienne unité, est arrêtée pour trahison : Jack Reacher ne reculera devant rien pour prouver l’innocence de la jeune femme. Ensemble, ils sont décidés à faire éclater la vérité sur ce complot d’État.


Bande-Annonce : JACK REACHER : NEVER GO BACK

Critique Film : DEEPWATER de Edward Zwick avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper, Aldis Hodge…

Par Franck DIPPA PRISO

Reacher retourne dans sa base militaire de Virginie pour dîner avec une collègue. Mais il apprend que celle-ci a été arrêtée et que lui-même est accusé de meurtres.

Le film cinéma “Jack Reacher 1” de 2012 du réalisateur Christopher McQuarrie n’était pas un succès commercial.Cependant, il avait plu aux spectateurs grâce à un Tom Cruise alias Jack Reacher efficace et nouveau avec ce personnage des romans de la saga du même nom.
Le metteur en scène de l’opus 2 “Jack Reacher : Never Go Back” s’appelle Edward Zwick (le cinéaste du “Dernier Samourai” de 2003 déjà avec Tom Cruise). C’est donc des retrouvailles cinématographiques entre le réalisateur et l’acteur.

Cette suite sur grand écran du héros littéraire Lee Child était attendue par les fans avec l’espoir de relancer une franchise.
Zwick a “pris de la bouteille” depuis, son talent est certain mais l’inspiration n’est pas au rendez-vous cette fois.

Le film “Jack Reacher : Never Go Back” est passable (sauf pour les scènes de souvenirs dignes d’une mauvaise comédie) mais se laisse regarder, néanmoins c’est un copier-coller raté du premier film qui reproduisait déjà à l’époque le style des longs-métrages d’action des années 80-90. La recette : punchline et coup de poing inspirée du maître en la matière j’ai nommé Jason Bourne. Les faiblesses majeures de ce projet sont le manque de personnalité, le peu de consistance de l’interprétation, de la production (Tom Cruise) et la répétition continuelle de son statut d’ex-militaire exceptionnel (une métaphore de son statut à Hollywood ex-star redevenue star). Il y a aussi par exemple un message personnel déguisé à l’attention du public via son histoire familiale dans le film.
Dommage, car l’action et le rythme sont écrasés par ses intrusions intimes parasites.

L’égo palpable du héros et “maître d’œuvre” de cette création cinéma, la recherche d’un statut glorieux passé et la tentative loupée de relance d’une saga de film d’action sont les points essentiels à retenir de ce “Jack Reacher 2” pas totalement médiocre mais loin d’être brillant.

Les + :

* La talent du réalisateur Edward Zwick
* La talent de l’actrice Cobie Smulders

Les – :

* L’égo de Tom Cruise alias jack Reacher
* L’intrusion de message personnel déguisé qui parasite le film

Mots clés, Tags, Thèmes : Accusé à tort, Adaptation de roman, Adrénaline, Armée, Blockbusters, Superproductions US, Combat, Bagarre, Castagne, Complot, Enquête, Etats-Unis, Fusillade, Fusillade d’enfer, Jack Reacher, Jeunes adultes, Justicier, Louisiane, Nouvelle-Orléans, Police, Policier, Soldat, Militaire, Suite, Sequel etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012

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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 05 décembre 2012

Crise économique chez les bandits !
FILM-CINEMA-COGAN : KILLING THEM SOFTLYCOGAN : KILLING THEM SOFTLY
Thriller (01h37min) – Date de sortie : 05/12/2012
De Andrew Dominik
Avec Brad Pitt, Scott McNairy…
Interdit aux moins de 12 ans

Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables.

Bande-Annonce : COGAN : KILLING THEM SOFTLY

Critique Film : COGAN : KILLING THEM SOFTLY de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Scott McNairy…

Par Franck DIPPA PRISO

En pleine période électorale, deux petits criminels paumés braquent une partie de poker interlope organisée par la mafia et repartent avec l’argent. Ils deviennent immédiatement la cible des mafieux qui désirent se venger. Pour ce faire, ils engagent Jackie Coogan, un spécialiste qui travaille dans l’ombre. Il a tôt fait de repérer les coupables, mais il préférerait les éliminer doucement, sans émotions. Il fait donc appel à un tueur à gages, Mickey, qui a quelques problèmes personnels. Comme le temps presse, Jackie doit s’occuper personnellement des deux braqueurs et de leur commanditaire.

Le film « Cogan : killing Them Softly » d’Andrew Dominik est un « hymne » au capitalisme américain. C’est un thriller produit par Brad Pitt. C’est une adaptation du livre de George V. Higgins, « L’Art et la manière » de 1974. Tout se passe en 2008, suite à la victoire d’élection du président des Etats-Unis Barack Obama. Lors d’un vol et pendant une partie de Poker illicite, l’argent mis en jeu est dérobé sous la surveillance du responsable du lieu. On recrute l’homme de la situation Brad Pitt alias Jackie Cogan afin qu’il résolve le problème. Les thèmes de ce projet sont le capitalisme et les gangsters.

La crise financière a sans aucun doute influencé le réalisateur. Il n’y a qu’à se rappeler l’histoire de notre société et la finance de ses dernières années et vite faire le rapprochement avec le récit du long-métrage. Il faut donc voir au-delà du polar, et de la vengeance de la mafia. Pour Andrew Dominik l’univers des malfrats, des banquiers et de la finance sont similaires. Les gangsters riches misent leur argent sale au poker comme les traders sur les marchés de la bourse. Si un braquage survient dans leur repaire et que toute leur combine est stoppée on peut comparer ça à la crise financière américaines des subprimes qui a secoué le cercle de la finance et le monde.

Le metteur en scène est encore plus incisif en montrant Brad Pitt en tueur compatissant puis la minute d’après en exécuteur complètement froid, direct et sans pitié en réalité. Cette attitude hypocrite est exactement la même que celle d’un banquier qui va être désolé de voir un client ruiné mais qui va quand même l’achever par la suite en hypothéquant son bien (une maison par exemple). Le jeu de mot du titre original « killing Them Softly ou Tue-les en douce » est bien un révélateur trompeur.
Sous l’angle d’un simple polar c’est limite et un peu ennuyeux mais les personnages sont bons (une bande d’ordures attachante), les dialogues aussi et l’intrigue tient la route.

Le réalisateur Andrew Dominik est presqu’un second Quentin Tarantino dans l’ensemble de son travail sauf que lui n’arrive pas à casser les codes du polar et donc n’innove pas.
On s’attend à beaucoup d’action mais hélas ce long-métrage est très lent et sombre. C’est malgré tout un bon film psychologique et de suspense un peu dans la veine de la franchise Ocean’s
Le premier degré de ce film va en général décevoir. Le second degré sous son aspect politico-financière fera plus apprécier le film avec le temps.

Les + :

* Le deuxième axe (plus profond et plus critique sur notre société) politico-financier

Les – :

* Le conformisme du réalisateur Andrew Dominik dans les codes du polar

Thèmes : Adaptation de roman, argent, Assassin, Tueur, Meurtrier, Criminel, braquage, hold up, braqueur, mafia, pègre, massacre, tuerie, poker, traque, tueur à gages etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “The Raid” Mercredi 20 Juin 2012

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Critique Film Cinéma “The Raid” Mercredi 20 Juin 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 20 Juin 2012

L’assaut policier le plus spectaculaire de l’année venu de l’Asie !
THE RAID
Action (01h41min) – Date de sortie : 20/06/2012
De Gareth Evans
Avec Iko Uwais, Yayan Ruhian
Interdit aux moins de 16 ans

Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays. Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour.

Bande-Annonce : THE RAID

Critique Film : THE RAID de Gareth Evans avec Iko Uwais, Yayan Ruhian, Joe Taslim…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Prochainement

Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays. Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se préparer. A l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées, l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de survivre.

Les + :

Les – :

Thèmes :Armes à feu, arts martiaux, Combat, Bagarre, Castagne, Drogues, Drogué, Dealer, fusillade, fusillade d’enfer, gangsters, truands & bandits, immeuble, gratte-ciel, appartement, piège, Police, policier, violence etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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