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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012

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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 05 décembre 2012

Crise économique chez les bandits !
FILM-CINEMA-COGAN : KILLING THEM SOFTLYCOGAN : KILLING THEM SOFTLY
Thriller (01h37min) – Date de sortie : 05/12/2012
De Andrew Dominik
Avec Brad Pitt, Scott McNairy…
Interdit aux moins de 12 ans

Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables.

Bande-Annonce : COGAN : KILLING THEM SOFTLY

Critique Film : COGAN : KILLING THEM SOFTLY de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Scott McNairy…

Par Franck DIPPA PRISO

En pleine période électorale, deux petits criminels paumés braquent une partie de poker interlope organisée par la mafia et repartent avec l’argent. Ils deviennent immédiatement la cible des mafieux qui désirent se venger. Pour ce faire, ils engagent Jackie Coogan, un spécialiste qui travaille dans l’ombre. Il a tôt fait de repérer les coupables, mais il préférerait les éliminer doucement, sans émotions. Il fait donc appel à un tueur à gages, Mickey, qui a quelques problèmes personnels. Comme le temps presse, Jackie doit s’occuper personnellement des deux braqueurs et de leur commanditaire.

Le film « Cogan : killing Them Softly » d’Andrew Dominik est un « hymne » au capitalisme américain. C’est un thriller produit par Brad Pitt. C’est une adaptation du livre de George V. Higgins, « L’Art et la manière » de 1974. Tout se passe en 2008, suite à la victoire d’élection du président des Etats-Unis Barack Obama. Lors d’un vol et pendant une partie de Poker illicite, l’argent mis en jeu est dérobé sous la surveillance du responsable du lieu. On recrute l’homme de la situation Brad Pitt alias Jackie Cogan afin qu’il résolve le problème. Les thèmes de ce projet sont le capitalisme et les gangsters.

La crise financière a sans aucun doute influencé le réalisateur. Il n’y a qu’à se rappeler l’histoire de notre société et la finance de ses dernières années et vite faire le rapprochement avec le récit du long-métrage. Il faut donc voir au-delà du polar, et de la vengeance de la mafia. Pour Andrew Dominik l’univers des malfrats, des banquiers et de la finance sont similaires. Les gangsters riches misent leur argent sale au poker comme les traders sur les marchés de la bourse. Si un braquage survient dans leur repaire et que toute leur combine est stoppée on peut comparer ça à la crise financière américaines des subprimes qui a secoué le cercle de la finance et le monde.

Le metteur en scène est encore plus incisif en montrant Brad Pitt en tueur compatissant puis la minute d’après en exécuteur complètement froid, direct et sans pitié en réalité. Cette attitude hypocrite est exactement la même que celle d’un banquier qui va être désolé de voir un client ruiné mais qui va quand même l’achever par la suite en hypothéquant son bien (une maison par exemple). Le jeu de mot du titre original « killing Them Softly ou Tue-les en douce » est bien un révélateur trompeur.
Sous l’angle d’un simple polar c’est limite et un peu ennuyeux mais les personnages sont bons (une bande d’ordures attachante), les dialogues aussi et l’intrigue tient la route.

Le réalisateur Andrew Dominik est presqu’un second Quentin Tarantino dans l’ensemble de son travail sauf que lui n’arrive pas à casser les codes du polar et donc n’innove pas.
On s’attend à beaucoup d’action mais hélas ce long-métrage est très lent et sombre. C’est malgré tout un bon film psychologique et de suspense un peu dans la veine de la franchise Ocean’s
Le premier degré de ce film va en général décevoir. Le second degré sous son aspect politico-financière fera plus apprécier le film avec le temps.

Les + :

* Le deuxième axe (plus profond et plus critique sur notre société) politico-financier

Les – :

* Le conformisme du réalisateur Andrew Dominik dans les codes du polar

Thèmes : Adaptation de roman, argent, Assassin, Tueur, Meurtrier, Criminel, braquage, hold up, braqueur, mafia, pègre, massacre, tuerie, poker, traque, tueur à gages etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma «30 Minutes Maximum» Mercredi 28 Décembre 2011

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Critique Film Cinéma «30 Minutes Maximum» Mercredi 28 Décembre 2011


Critique Film Cinéma – Mercredi 28 Décembre 2011

En mission bombe humaine malgré lui !
30 MINUTES MAXIMUM
Action (01h23min) – Date de sortie : 28/12/2011
De Ruben Fleischer
Avec Jesse Eisenberg, Danny R. McBride…

Un jeune prof d’histoire et un livreur de pizza se voient obligés de cambrioler une banque le jour où l’un d’eux se retrouve avec une veste parée d’explosifs.

Bande-Annonce : 30 MINUTES MAXIMUM

Critique : 30 MINUTES MAXIMUM de Ruben Fleischer avec Jesse Eisenberg…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Tous les éléments étaient en place pour faire de «30 Minutes or Less» une efficace et divertissante comédie explosive. Malgré quelques bonnes blagues au compteur, le moteur finit par rendre l’âme bien avant la fin.

Livreur de pizzas, Nick est kidnappé par deux apprentis criminels. Ceux-ci fixent sur sa poitrine une bombe qu’ils menacent de faire exploser s’il refuse de cambrioler une banque.
Nick n’a que quelques heures pour accomplir sa mission impossible. Affolé, il demande l’aide de son ex-meilleur ami, Chet. L’heure tourne, et voilà les deux complices obligés d’échapper à la police, à un tueur à gages, à un lance-flammes… Mais le plus difficile pour eux dans tout ça, c’est encore d’arriver à s’entendre !

Les livreurs de pizza n’ont pas les emplois les plus sécuritaires. Nick (Jesse Eisenberg) l’apprend à ses dépens lors d’une livraison qui tourne mal. Il se fait assommer par deux hommes déguisés en singes (Danny McBride et Nick Swardson). À son réveil, il découvre que des explosifs sont attachés à son corps et qu’il doit effectuer un vol de banque!

Le réalisateur Ruben Fleischer avait épaté la galerie avec son précédent film «Zombieland», une variation jouisse et politiquement incorrect des thèmes popularisés par George A. Romero. Le voici qui cherche à appliquer la même recette, mais cette fois aux longs métrages musclés de la fin des années 1980 et du début des années 1990. On y cite «Die Hard», «Lethal Weapon» et «Point Break» et ce n’est pas un hasard. L’essai reprend ces canevas pour les détourner sur un mode comique. Si la méthode fonctionnait parfaitement en 2009, elle déçoit quelque peu deux années plus tard.

Le scénario n’est pas aussi fort et il finit par se mordre la queue au bout d’une demi-heure. Déjà que le récit ne fait pas 90 minutes, il paraît durer une éternité tant les situations répétitives abondent. Les dialogues n’y sont guère transcendants et le langage vulgaire y est surtout utilisé pour choquer les âmes sensibles, ce qui n’arrive pratiquement jamais. S’il y a bien quelques gags réussis, il y en a davantage qui ratent leur cible. La mise en scène sans éclat et les mélodies généralement attendues ne sont pas là pour aider, bien au contraire.

L’interprétation décontractée rachète quelque peu les meubles. Jesse Eisenberg (inoubliable dans «The Social Network») est un comédien extrêmement charismatique et il le prouve à nouveau en abordant avec beaucoup de sérieux cet homme qui devra affronter son lot de péripéties loufoques. Il y a même une scène où il se moque de Facebook! L’interprète qui était également à l’affiche de «Zombieland» partage la plupart de ses scènes avec Aziz Ansari et le duo fait des flammèches. Le charme opère instantanément, provoquant quelques fous rires, notamment lors d’une engueulade où ils se disent leurs quatre vérités. C’est presque dommage qu’on ne les voie pas davantage. La moitié du temps, la production préfère s’intéresser aux deux malfrats, les montrant dans leur quotidien pathétique. Danny McBride et Nick Swardson ne sont pas les acteurs les plus subtils d’Hollywood et ils forcent constamment la caricature, tentant d’être drôles même s’ils n’y arrivent pas. Les forces sont tellement déséquilibrées qu’on souhaite ardemment qu’Eisenberg et son acolyte fassent disparaître leurs adversaires, pour que l’effort atteigne enfin sa vitesse de croisière.

«30 Minutes or Less» aurait peut-être dû se fier à son titre : faire un court métrage hilarant de 30 minutes (ou moins) au lieu d’étirer inutilement la sauce. Cela aurait permis au cinéaste de mieux construire son intrigue, de donner davantage de place aux gens qui le méritaient vraiment et même d’explorer plus minutieusement cette bonne vieille amitié masculine qui n’est ici abordée qu’en surface. En espérant que titre ne soit qu’un faux pas dans la filmographie de Rubert Fleischer et qu’il sera rebondir avec «Gangster Squad» (qui mettra en vedette Sean Penn, Ryan Gosling et John Brolin) et «Zombieland 2».

Les + :

* Le tandem formé de Jesse Eisenberg et de Aziz Ansari est tout simplement succulent
* Il y a quelques moments assez rigolos
* Se moquer des productions des années 1980 et 1990 est toujours une bonne idée

Les – :

* Au bout d’une demi-heure, le film a fait le tour de son scénario
* Les gags ratés sont plus nombreux que ceux qui sont réussis
* Les personnages de Danny McBride et Nick Swardson prennent beaucoup trop d’espace
* La réalisation relâchée ne peut que décevoir

Les thèmes : Argent, banque, banquier, bombe, mine, braquage, hold up, braqueur, buddy-movie, Couple, Duo, Tandem, course contre la montre, déjanté, Geek, Nerd, Looser, poursuite en voiture, situation comique, gag etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Time Out” Mercredi 23 Novembre 2011

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Critique Film Cinéma “Time Out” Mercredi 23 Novembre 2011


Critique Film Cinéma Mercredi 23 Novembre 2011

“Le temps c’est de l’argent, time is money !”
TIME OUT
Science-Fiction (01h41min) – Date de sortie : 23/11/2011
De Andrew Niccol
Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake…

Dans un futur proche, le gène de la vieillesse a été supprimé et le temps est devenu une valeur marchande : les riches vivent donc éternellement, pendant que les autres doivent négocier leur immortalité.

Bande-Annonce : TIME OUT

Critique : TIME OUT de Andrew Niccol avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

L’idée originale est que le temps est la monnaie unique mondiale et quand ce crédit temps arrive à zéro, on meurt.
Son développement est certes discutable.
Cependant, le suspense de ce film de science-fiction est efficace et donne à réfléchir en profondeur sur notre système économique mondial.
En gros, sans pouvoir d’achat nous mourons.
Les acteurs Amanda Seyfried, Justin Timberlake… sont bons et crédibles.
Et le réalisateur Andrew Niccol apporte un rendu adroit.

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l’argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut “gagner” du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d’années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d’échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

Dans le futur, le compteur d’une vie est sur le bras des Hommes.
La plupart des humains meurent avant la trentaine. L’argent n’existe plus et le temps est la monnaie d’échange entre les classes sociales inégales.
Les riches vivent presque éternellement grâce à l’augmentation du prix des biens au quotidien.
Ce qui réduit l’espérance de vie des pauvres.
Un orphelin (Justin Timberlake alias Will Sallas) va s’élever contre l’ordre en place en enlevant la fille d’un puissant (Amanda Seyfried alias Sylvia Weis).
Mais un policier (Cillian Murphy alias Raymond Leon) tenace va le prendre en chasse.

Après le désormais classique de Science-Fiction “Bienvenue à Gattaca” de 1997 voici un nouveau projet inhabituel et original du cinéaste Andrew Niccol.
Les paramètres scientifiques, morales, sociales, politiques, économiques et humanistes nous permettent de bien identifier notre société actuellement à cette fiction.
L’argent (billet de banque, monnaie, chèque, carte bancaire etc…) n’existe plus.
Le temps est la valeur fiduciaire en vigueur.
Le temps et l’argent, l’argent et le temps, ici l’argent est le temps.
C’est un parallèle intéressant puisqu’il faut du temps dans notre monde réel et actuel pour gagner de l’argent ou en perdre.
Le temps peut être notre allié ou notre ennemi selon la situation.
En tout, dans les deux cas, la science-fiction et la réalité, le système d’échange, de transaction commerciale est créé par les êtres humains eux-mêmes. Il a ses avantages et ses inconvénients et est toujours faillible quelque part.

L’écriture est simple.
C’est un bon divertissement.
Les scènes de poursuites et d’action sont des références à “Robin des Bois” et “Bonnie and Clyde”.
La réalisation est délectable mais creuse et pas du tout surprenante.
Le ton trop accentué et amplifié n’avantage pas toujours le long-métrage.
les dialogues sont pleins de jeux de mots pas forcément indispensables.
L’interprétation globale des comédiens est correcte.

Le projet est audacieux et inspiré mais sans grande particularité, ni pureté.
Vous passerez un bon moment au cinéma devant ce film, pourtant le manque de profondeur éloigne ce travail de son potentiel statut de chef-d’œuvre.

Les + :

* Les idées du scénario
* Les nombreuses références cinématographiques comme “Bienvenue à Gattaca” etc…
* Les acteurs sont justes et fiables

Les – :

* La mise en scène est sans caractère
* Le développement des idées n’est pas à la hauteur de l’originalité du concept
* L’excès de sentimentalisme est souvent de trop

Les thèmes : La science-fiction, le film d’anticipation, les références de films de science-fiction comme “Bienvenue à Gattaca”, “Inception”…, l’argent, le temps, le futur, le pouvoir, les inégalités sociales, la peur du lendemain, le pouvoir d’achat, la réflexion sur notre système scientifique, moral, social, politique, économique, accusé à tort, anticipation, Futur, avenir proche, braquage, hold up, braqueur, Couple, Duo, Tandem, course poursuite, cyberpunk, immortalité, immortel, lutte des classes, manipulation génétique, seul contre tous etc…

Note : *****

Les images sont très belles et le contenu du film est vide (donc les acteurs de qualité sont dévalorisés) ! Le réalisateur Tarsem Singh a du talent et du style !
On est très proche de l’univers du film “300” !
L’action est souvent redondante, mais les effets spéciaux et la 3D sont à la hauteur !
LES IMMORTELS
Action (01h50min) – Date de sortie : 23/11/2011
De Tarsem Singh
Avec Henry Cavill, Mickey Rourke…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Dans la Grèce antique, Thésée, un jeune guerrier, va mener ses hommes à la bataille avec les dieux de l’Olympe pour tenter de repousser les Titans, anciens dieux primaires qui ont juré de détruire l’humanité.

Bande-Annonce :LES IMMORTELS

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma – “Drive” – Mercredi 05 Octobre 2011

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Critique Film Cinéma – “Drive” – Mercredi 05 Octobre 2011


Critique Film Cinéma – Mercredi 05 Octobre 2011


DRIVE
Action (01h40min) – Date de sortie : 05/10/2011
De Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan…
Interdit aux moins de 12 ans

Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l’un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale.

Bande-Annonce : DRIVE

Critique : DRIVE de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Carey Mulligan…

Par Franck Olivier DIPPA PRISO

Facilement le meilleur film d’action des dernières années, «Drive» est un divertissement démentiel qui multiplie les hommages au cinéma de Quentin Tarantino et de David Lynch. La totale.

Un jeune homme solitaire, “The Driver”, conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

L’histoire est simple comme bonjour, pour ne pas dire éculée, prévisible et parsemée de clichés. Un homme solitaire (Ryan Gosling) qui a des talents pour conduire les véhicules protège sa voisine (Carey Mulligan) et son fils après que son mari se soit mis dans le pétrin. Face aux méchants qui font couler le sang, un être se dresse pour protéger la veuve et l’orphelin.

Avec une telle prémisse, il était légitime de s’attendre à une énième version de «Fast & Furious», un long métrage explosif mais stupide, car caricatural et se prenant beaucoup trop au sérieux. C’est mal connaître le Danois Nicolas Winding Refn qui a offert par le passé l’exquise trilogie «Pusher» et le déroutant «Valhalla Rising» (qui empruntait à la fois à Malick, Herzog, Kubrick et… «Conan»). Malgré un sujet aussi universel (qui est tout de même adapté des écrits de James Sallis), le cinéaste arrive à transcender et à renouveler le genre, l’amenant complètement ailleurs, ce qui était tout sauf évident.

Lauréat du Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, «Drive» est un effort impressionnant, qui berce complètement les sens. Sa réalisation, dantesque, fascine et déroute tout à la fois. Les plans sont sans cesse corrompus, détournés, parsemés de ralentis au sein d’un montage trépidant et sans temps mort façon Michael Mann. L’univers sonore n’est pas sans rappeler celui des oeuvres de David Lynch, alors que les compositions musicales concoctées ou choisies par Cliff Martinez frôlent le génie.

Cette atmosphère bien particulière est propre à la série B, qui est ici pleinement assumée. À l’image de «Pulp Fiction», les dialogues pimentés et les situations mémorables se succèdent au tournant. Il y a ce trop-plein de violence à la «Old Boy» qui fera tourner les têtes et ce sentimentalisme d’usage, rappelant l’éternel combat entre le Bien et le Mal, où l’amour idéalisé et romanesque ne peut que triompher. Un constat qui peut paraître kitch, mais qui est inhérent dans ce type de production qui est ici sublimé en un conte.

Le climat d’esprit à la fois malsain et mélancolique se situe quelque part à mi-chemin entre le nirvana et le Tartares. Un monde de contradictions que les excellents comédiens comprennent parfaitement, endossant avec délectation des rôles volontairement bidimensionnels. Le stoïque Ryan Gosling pourrait facilement être le prochain Steve McQuenn et il assure avec sa démarche franche et virile à la Clint Eastwood. Il forme un duo mignon comme tout avec la sensible Carey Mulligan qui ne demande qu’à être prise dans nos bras. Les quelques personnages périphériques, tous savoureux, comprennent le suave Albert Brooks que l’on voit malheureusement trop peu et le toujours solide Ron Perlman qui passe son temps à blasphémer.

Il est aisé de prévoir que l’amateur de films d’actions à la «The A-Team» et autres «Salt» se sentira complètement déboussolé devant «Drive» qui se plaît à mêler les cartes, insufflant de l’humour noir un peu n’importe où, ralentissant son rythme au lieu de simplement foncer dans le tas. La superbe introduction résume parfaitement l’ouvrage. Le héros conduit une voiture et au lieu de se sauver à toute vitesse de la police, il utilise ses méninges, jouant au chat et à la souris avec elle. À quoi bon sortir immédiatement ses muscles s’il est possible d’attendre le bon moment pour arriver à ses fins? C’est ce que fait magnifiquement ce récit qui ne s’oubliera pas de sitôt.

Les + :

* Le génie d’utiliser un scénario passe-partout pour le renouveler complètement
* Le très grand soin apporté à la mise en scène, à la musique
* La perfection de l’interprétation
* Il y a quelques scènes inoubliables, qui glacent le sang et qui font rire aux larmes
* Tous ces hommages aux opus de Quentin Tarantino et de David Lynch (et aussi à Danny Boyle et autres Guy Ritchie)
* Voilà un film qui deviendra certainement culte

Les – :

* Le scénario est volontairement mince
* Malgré son ordinaire bande-annonce, ce long métrage est aux antipodes de tous les «Fast Five» de ce monde, ce qui pourra induire quelques spectateurs en erreur

Les thèmes : Adaptation de roman, amour contrarié, amour impossible, braquage, hold up, braqueur, cascade, cascadeur, chantage, course poursuite, Los Angeles, mafia, piège, pilote, Solitude – solitaire, violence extrême, voiture etc…

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Présumé Coupable” Mercredi 07 Septembre 2011

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Critique Film Cinéma “Présumé Coupable” Mercredi 07 Septembre 2011


Critique Film Cinéma Mercredi 07 Septembre 2011

L’enfer de l’erreur judiciaire !
PRESUME COUPABLE
Drame (01h42min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Vincent Garenq
Avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Le calvaire d’Alain Marécaux, l'”huissier” de l’affaire d’Outreau, arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d’horribles actes de pédophilie qu’ils n’ont jamais commis…

Bande-Annonce : PRESUME COUPABLE

Suite à un problème, la critique du film cinéma “Présumé Coupable” est en relecture.
Veuillez nous en excuser.
Merci !

Après “Romanzo Criminale” voici le nouveau retour cinématographique gangster et explosif de Michele Placido !
L’ANGE DU MAL
Drame (01h51min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Michele Placido
Avec Kim Rossi Stuart, Filippo Timi…
Interdit aux moins de 12 ans

Un premier crime à l’âge de 9 ans, une réputation d’envergure à 27 ans. Le gangster Renato Vallanzasca défraie la chronique en Italie. Son charme et son humour gagnent le cœur de la plupart des Italiens, malgré les violences commises par son gang.

Bande-Annonce : L’ANGE DU MAL

Si vous braquez une banque penserez-vous à vous planquer dans un commissariat de police ? Non ! Eux, oui !
LA PLANQUE
Action (01h29min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Akim Isker
Avec Jalil Naciri, Gilles Bellomi…

Kiko, Gilles et Pera braquent une banque et s’enfuient avec 45 millions d’euros répartis dans trois sacs Vuitton. En sortant, ils découvrent avec stupéfaction que Titi, le chauffeur du gang, et sa Fiat Panda ont disparu.

Bande-Annonce : LA PLANQUE

Une relation charnelle sans sentiments et surtout sans engagement (le mariage) est-elle vraiment constructive ?
SEXE ENTRE AMIS
Comédie (01h49min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Will Gluck
Avec Justin Timberlake, Mila Kunis…

Deux amis qui entretiennent une relation purement physique voient les sentiments se mêler à leur histoire.

Bande-Annonce vost : SEXE ENTRE AMIS

Le voyage médiéval et comique de son altesse est très grossier !
VOTRE MAJESTE
Comédie (01h42min) – Date de sortie : 07/09/2011
De David Gordon Green
Avec Danny McBride, James Franco…

Le Prince Thadeous, arrogant et paresseux, doit effectuer une quête pour sauver son royaume avec l’aide de son frère Fabious, héritier présomptif. Ils doivent sauver la fiancée de Fabious, la Belladone enlevée par le méchant magicien Leezar.

Bande-Annonce : VOTRE MAJESTE

Chronique sur un Pape désorienté mais très humain !
HABEMUS PAPAM
Comédie Dramatique (01h42min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Nanni Moretti
Avec Michel Piccoli, Nanni Moretti…

Tout juste élu, un Pape est en proie au doute… Il décide alors de suivre une psychothérapie afin de lutter contre son profond malaise.

Bande-Annonce : HABEMUS PAPAM

La grande question du film cinéma film “Carré Blanc” est : A quel point notre société nous contrôle t-elle ?
CARRE BLANC
Drame (01h17min) – Date de sortie : 07/09/2011
De Jean-Baptiste Leonetti
Avec Sami Bouajila, Julie Gayet…
Interdit aux moins de 16 ans

Dans un monde déshumanisé, Philippe et Marie, deux orphelins, grandissent ensemble.
20 ans plus tard, ils sont mariés. Philippe est un cadre froid et implacable. Marie assiste impuissante à ce qu’ils sont devenus l’un pour l’autre : des étrangers…

Bande-Annonce : CARRE BLANC

La Rédaction de CinéBooster

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Sélection Cinéma – Mercredi 13 Janvier 2010

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Sélection Cinéma – Mercredi 13 Janvier 2010


Mercredi 13 Janvier 2010

L’histoire vrai de Nelson Mandela

INVICTUS
Drame – Date de sortie : 13/01/2010
De Clint Eastwood
Avec Morgan Freeman, Matt Damon…

En 1994, l’élection de Mandela marque la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport.

Bande-Annonce : INVICTUS

Site internet officiel :

Critique :

Note :

Braquage de haut vol avec notre frenchi international Jean Reno

BLINDES
Action (01h28min) – Date de sortie : 13/01/2010
De Nimrod Antal
Avec Matt Dillon, Columbus Short…

Un vigile, chargé de la sécurité d’un wagon blindé, est forcé par l’un de ses collègues à le vider des 10 millions de dollars qu’il contient.


Bande-Annonce : BLINDES

Site internet officiel : http://www.blindes-lefilm.com/

Critique :

Note :

Le remake du héros noir des années 70

BLACK DYNAMITE
Action (01h30min) – Date de sortie : 13/01/2010
De Scott Sanders
Avec Michael Jai White…

L’histoire de la légende africaine-américaine des années 1970 : Black Dynamite…


Bande-Annonce : BLACK DYNAMITE

Site internet officiel : http://www.blackdynamite.fr/

Critique :

Note :

L’art du Graffiti en scène

WHOLETRAIN
Action (01h25min) – Date de sortie : 13/01/2010
De Florian Gaag
Avec Mike Adler, Florian Renner…

L’histoire d’une bande de quatre graffeurs qui se sont affranchis des valeurs, des règles et des codes de la société. Nuit après nuit, ils sont en errance afin de mettre sur les voitures du métro leurs graffs éclatants et créatifs…


Bande-Annonce : WHOLETRAIN

Site internet officiel : http://www.wholetrain.fr/

Critique :

Note :

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