La chanteuse et actrice américaine Whitney Houston est morte ce samedi à Los Angeles dans son hôtel le Beverly Hilton à Beverly Hills. La surnomée The Voice se serait noyée dans sa baignoire selon des sources policières américaines. Suicide ou accident les circonstances de ce drame restent floues. Selon sa famille le médecin légiste affirme qu’elle a succombé à un traitement choc de médicaments combiné à de l’alcool et qu’elle a du perdre connaissance dans l’eau de sa baignoire. Elle était âgée de 48 ans.
Whitney Houston nous quitte à la veille des 54ème Grammy Awards, l’équivalent des «Oscars» pour la musique aux U.S.A. Cette cérémonie se déroule demain dimanche soir à Los Angeles. Elle avait remporté six Grammy Awards.
La rédaction de CINEBOOSTER tenait à saluer Whitney Elisabeth Houston (1963-2012) cette très grande artiste de l’unique manière qui s’impose, en musique.
Regardez et écoutez ses plus grandes chansons en vidéo ci-dessous des années 80 à 2000.
Whitney merci, tu vas beaucoup nous manquer.
Whitney Houston – Dernière Interview Film Sparkle Bientôt au Cinéma – The Insider
Whitney Houston – Reportage et Interview
28ème Grammy Awards 1986 – Whitney Houston – Live – Saving All My Love For You
Soul Train – Whitney Houston “You Give Good Love” – 1987
Whitney Houston – The Star Spangled Banner – Superbowl XXV – Live – 1991
Whitney Houston – Jesus Loves Me – Live – Brazil – 1994
Whitney Houston – Jesus Loves Me
Bobby Brown Featuring Whitney Houston – Something In Common
Whitney Houston – How Will I Know
Whitney Houston – My Name Is Not Susan
Whitney Houston – Porgy & Bess Medley – Live – 21ème American Music Awards – 1994
Whitney Houston – Saving All My Love For You
Whitney Houston – I’m Your Baby Tonight
Whitney Houston – I Will Always Love You
Whitney Houston – It’s Not Right But It’s Okay
Whitney Houston – All The Man That I Need
Whitney Houston – My Love Is Your Love
Mariah Carey & Whitney Houston – When You Believe
Whitney Houston Featuring Bobbi Kristina Brown – Live – My Love is Your Love
54ème Grammy Awards 2012 – Extrait de l’hommage à Whitney Houston
54ème Grammy Awards 2012 – Hommage à Whitney Houston par Jennifer Hudson – Live – I Will Always Love You
DRIVE
Action (01h40min) – Date de sortie : 05/10/2011
De Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan… Interdit aux moins de 12 ans
Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l’un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale.
Bande-Annonce : DRIVE
Critique : DRIVE de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Carey Mulligan…
Par Franck Olivier DIPPA PRISO
Facilement le meilleur film d’action des dernières années, «Drive» est un divertissement démentiel qui multiplie les hommages au cinéma de Quentin Tarantino et de David Lynch. La totale.
Un jeune homme solitaire, “The Driver”, conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…
L’histoire est simple comme bonjour, pour ne pas dire éculée, prévisible et parsemée de clichés. Un homme solitaire (Ryan Gosling) qui a des talents pour conduire les véhicules protège sa voisine (Carey Mulligan) et son fils après que son mari se soit mis dans le pétrin. Face aux méchants qui font couler le sang, un être se dresse pour protéger la veuve et l’orphelin.
Avec une telle prémisse, il était légitime de s’attendre à une énième version de «Fast & Furious», un long métrage explosif mais stupide, car caricatural et se prenant beaucoup trop au sérieux. C’est mal connaître le Danois Nicolas Winding Refn qui a offert par le passé l’exquise trilogie «Pusher» et le déroutant «Valhalla Rising» (qui empruntait à la fois à Malick, Herzog, Kubrick et… «Conan»). Malgré un sujet aussi universel (qui est tout de même adapté des écrits de James Sallis), le cinéaste arrive à transcender et à renouveler le genre, l’amenant complètement ailleurs, ce qui était tout sauf évident.
Lauréat du Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, «Drive» est un effort impressionnant, qui berce complètement les sens. Sa réalisation, dantesque, fascine et déroute tout à la fois. Les plans sont sans cesse corrompus, détournés, parsemés de ralentis au sein d’un montage trépidant et sans temps mort façon Michael Mann. L’univers sonore n’est pas sans rappeler celui des oeuvres de David Lynch, alors que les compositions musicales concoctées ou choisies par Cliff Martinez frôlent le génie.
Cette atmosphère bien particulière est propre à la série B, qui est ici pleinement assumée. À l’image de «Pulp Fiction», les dialogues pimentés et les situations mémorables se succèdent au tournant. Il y a ce trop-plein de violence à la «Old Boy» qui fera tourner les têtes et ce sentimentalisme d’usage, rappelant l’éternel combat entre le Bien et le Mal, où l’amour idéalisé et romanesque ne peut que triompher. Un constat qui peut paraître kitch, mais qui est inhérent dans ce type de production qui est ici sublimé en un conte.
Le climat d’esprit à la fois malsain et mélancolique se situe quelque part à mi-chemin entre le nirvana et le Tartares. Un monde de contradictions que les excellents comédiens comprennent parfaitement, endossant avec délectation des rôles volontairement bidimensionnels. Le stoïque Ryan Gosling pourrait facilement être le prochain Steve McQuenn et il assure avec sa démarche franche et virile à la Clint Eastwood. Il forme un duo mignon comme tout avec la sensible Carey Mulligan qui ne demande qu’à être prise dans nos bras. Les quelques personnages périphériques, tous savoureux, comprennent le suave Albert Brooks que l’on voit malheureusement trop peu et le toujours solide Ron Perlman qui passe son temps à blasphémer.
Il est aisé de prévoir que l’amateur de films d’actions à la «The A-Team» et autres «Salt» se sentira complètement déboussolé devant «Drive» qui se plaît à mêler les cartes, insufflant de l’humour noir un peu n’importe où, ralentissant son rythme au lieu de simplement foncer dans le tas. La superbe introduction résume parfaitement l’ouvrage. Le héros conduit une voiture et au lieu de se sauver à toute vitesse de la police, il utilise ses méninges, jouant au chat et à la souris avec elle. À quoi bon sortir immédiatement ses muscles s’il est possible d’attendre le bon moment pour arriver à ses fins? C’est ce que fait magnifiquement ce récit qui ne s’oubliera pas de sitôt.
Les + :
* Le génie d’utiliser un scénario passe-partout pour le renouveler complètement
* Le très grand soin apporté à la mise en scène, à la musique
* La perfection de l’interprétation
* Il y a quelques scènes inoubliables, qui glacent le sang et qui font rire aux larmes
* Tous ces hommages aux opus de Quentin Tarantino et de David Lynch (et aussi à Danny Boyle et autres Guy Ritchie)
* Voilà un film qui deviendra certainement culte
Les – :
* Le scénario est volontairement mince
* Malgré son ordinaire bande-annonce, ce long métrage est aux antipodes de tous les «Fast Five» de ce monde, ce qui pourra induire quelques spectateurs en erreur
Les thèmes : Adaptation de roman, amour contrarié, amour impossible, braquage, hold up, braqueur, cascade, cascadeur, chantage, course poursuite, Los Angeles, mafia, piège, pilote, Solitude – solitaire, violence extrême, voiture etc…
“Le Discours d’un roi” de Tom Hooper est nommé à douze reprises et devient le king quatre fois. Le jeune duo maîtres de cérémonie de la 83ème édition des Oscars 2011 est James Franco-Anne Hathaway. Avec ce score “Le Discours d’un roi” rejoint le cercle de “Forrest Gump” (1995), “Rain Man” (1989), “Amadeus” (1985), “Tendres passions” (1984), “Gandhi” (1983), “Kramer contre Kramer” (1980), “French Connection” (1972), “Patton” (1971), “Un Homme pour l’éternité” (1967), “Le Pont de la rivière Kwai” (1958) et “La Route semée d’étoiles” (1945).
Seuls trois films ont obtenu cinq récompenses (Film, Réalisateur, Scénario, Acteur, Actrice) : “Le Silence des agneaux”, “Vol au-dessus d’un nid de coucou” et “New York-Miami”.
Palmarès de la 83ème Cérémonie des Oscars 2011
Meilleur film
Le Discours d’un roi
Meilleur réalisateur
Tom Hooper (Le Discours d’un roi)
Meilleur acteur
Colin Firth (Le Discours d’un roi)
Meilleure actrice
Natalie Portman (Black Swan)
Meilleur acteur dans un second rôle
Christian Bale (Fighter)
Meilleure actrice dans un second rôle
Melissa Leo (Fighter)
Meilleur scénario original
Le Discours d’un roi (David Seidler)
Meilleure adaptation
The Social Network (Aaron Sorkin)
Meilleure musique
The Social Network (Trent Reznor et Atticus Ross)
Meilleure chanson
Toy Story 3 (“We Belong Together” – Randy Newman)
Meilleure photographie
Inception (Wally Pfister)
Meilleurs décors
Alice au Pays des Merveilles (Robert Stromberg et Karen O’Hara)
Meilleurs costumes
Alice au Pays des Merveilles (Colleen Atwood)
Meilleur montage
The Social Network (Kirk Baxter et Angus Wall)
Meilleur montage sonore
Inception (Richard King)
Meilleur son
Inception (Lora Hirschberg, Gary Rizzo et Ed Novick)
Meilleurs maquillages
Wolfman (Rick Baker et Dave Elsey)
Meilleurs effets visuels
Inception (Chris Corbould, Andrew Lockley et Peter Bebb)
Comme quoi la polémique a du bon… !?
Le film “Démineurs” fait sauter “Avatar” (le long-métrage favori à succès et à gros budget) avec 6 Oscars. “Avatar” se contente juste de 3 statuettes (des prix techniques).
Palmarès de la 82ème Cérémonie des Oscars 2010
Meilleur film Démineurs
Meilleur réalisateur Kathryn Bigelow – Démineurs
Meilleur acteur Jeff Bridges – Crazy Heart
Meilleure actrice Sandra Bullock – The Blind Side
Meilleur acteur dans un second rôle Christoph Walz – Inglourious Basterds
Meilleur actrice dans un second rôle Mo’Nique – Precious
Meilleur scénario original Démineurs – Mark Boal
Meilleure adaptation Precious – Geoffrey Fletcher
Meilleure photographie Avatar – Mauro Fiore
Meilleur montage Démineurs – Bob Murawski & Chris Innis
Meilleurs décors Avatar – Rick Carter, Robert Stromberg & Kim Sinclair
Meilleurs costumes Victoria : les jeunes années d’une reine – Sandy Powell
Meilleurs maquillage Star Trek – Barney Burman, Mindy Hall & Joel Harlow
Hier soir, dimanche 17 janvier 2010 se déroulait à Los Angeles la 67 ème cérémonie des Golden Globes Awards (“La météo des Oscars”). La presse étrangère établie Hollywood a récompensé de nombreux films tirés d’un cru annuel très moyen. Le roi de la soirée était : “Avatar”, meilleur film et meilleur réalisateur.
Palmarès de la 67ème cérémonie des Golden Globes 2010
Meilleur film (drame) Avatar de James Cameron
Meilleur film (comédie / comédie musicale) Very Bad Trip de Todd Phillips
Meilleur réalisateur James Cameron – Avatar
Meilleur acteur (drame) Jeff Bridges – Crazy Heart
Meilleure actrice (drame) Sandra Bullock – The Blind Side
Meileur acteur (comédie / comédie musicale) Robert Downey Jr. – Sherlock Holmes
Meilleure actrice (comédie / comédie musicale) Meryl Streep – Julie et Julia
Meilleur acteur dans un second rôle Christoph Waltz – Inglourious Basterds
Meilleure actrice dans un second rôle Mo’Nique – Precious
Meilleur scénario
Jason Reitman & Sheldon Turner – In the Air
Meilleure chanson The Weary Kind (Theme From Crazy Heart) — Crazy Heart
Paroles et musiques : Ryan Bingham, T. Bone Burnett
Meilleure bande originale Michael Giacchino – Là-haut
Meilleur film d’animation Là-haut
Meilleur film étranger Le Ruban blanc de Michael Haneke