Archive | octobre 2016

Critique Film Cinéma : “Doctor Strange” – Mercredi 26 Octobre 2016

Critique Film Cinéma : “Doctor Strange” – Mercredi 26 Octobre 2016

Critique Film Cinéma Mercredi 26 Octobre 2016

Docteur Strange le plus puissant super-héros, sorcier, mystique et magicien de chez Marvel arrive enfin sur grand écran !
FILM CINEMA DOCTOR STRANGEDOCTOR STRANGE
Fantastique, Action (01h55min) – Date de sortie : 26/10/2016
De Scott Derrickson
Avec Benedict Cumberbatch, Chiwetel Ejiofor, Tilda Swinton, Rachel McAdams…
Américain

Doctor Strange suit l’histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d’un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d’aptitudes métaphysiques et d’artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.


Bande-Annonce : DOCTOR STRANGE

Critique Film : DOCTOR STRANGE de Scott Derrickson avec Benedict Cumberbatch, Chiwetel Ejiofor, Tilda Swinton, Rachel McAdams…

Par Franck DIPPA PRISO

L’histoire d’un neurochirurgien, le Dr Stephen Strange, qui, après avoir été victime d’un horrible accident de la route, découvre des dimensions parallèles et un univers fantastique.

Le film cinéma “Doctor Strange” de Scott Derrickson est une réussite d’abord grâce aux prouesses techniques visuelles à couper le souffle.
La 3D a ici un véritable univers d’expression dédié et idéal. La magie ou la sorcellerie contrôle les dimensions parallèles, le temps et l’espace sont tordus et manipulés à souhait. Le rendu est plaisant, original, inventif (jeux de faux miroirs, figures mathématique et métaphysique etc.) et référentiel.
On nage souvent en plein délire psychédélique (c’est à se demander si le réalisateur, les équipes de la 3D et des effets spéciaux étaient sous LSD).

Cependant, il y a un gros copier-coller majeur et tellement flagrant.
Ils vont puiser dans un film référence en la matière (visuel de la distorsion dimensionnelle) “Inception” de Christopher Nolan de 2010. Ce qui est bien, c’est qu’il vont plus loin que le réalisateur d’Interstellar (2014) en jouant avec les morceaux de la ville à la fin du long-métrage tel un puzzle urbain géant magique. On peut noter également un autre “emprunt” facile mais tellement efficace comme la glisse et chute gravitationnelle lors du combat dans un couloir d’un sanctuaire saint des saints.
Parlons maintenant des autres points, car un visuel excellent ne fait pas un film exceptionnel. Et pour cause, dans le fond le métrage est banal, et même aberrant. On peut superposer Doctor Strange à Iron Man. Et quel est le résultat ? C’est de vrais jumeaux (production, écriture des personnages Cumberbatch et Downey Jr. etc.) !
Le scénario est prévisible. Les personnages sont bâclés, creux et pas assez développés sur le papier. La narration et les dialogues sont plats et sans réel intérêt. Dommage pour des pointures d’acteurs inexploitées comme Tilda Swinton et Chiwetel Ejiofor.
La musique de Michael Giacchino est surprenante (clavecin, ambiances des années 70, western italien et orientale).
Nous ne l’évoquons pas souvent mais mention très bien pour les costumes. C’est regrettable car la musique et les costumes, les deux autres atouts du projet après le visuel ne sont pas mis en avant.

Pour le futur, le Studios Marvel doit faire un effort sur le fond et chercher à produire une œuvre singulière pour marquer l’esprit des spectateurs.
Il y a peu d’espoir de voir ce changement pour le moment car depuis toutes les super-productions de films de super-héros maison sont du même acabit (médiocres). Mais bon l’espoir fait vivre… Attendons les suites… Un miracle est toujours possible.
P.S : Ne partez pas avant la fin du générique, car il y a deux scènes bonus à la fin ou post-génériques. Dans la première Docteur Strange a une conversation intéressante avec un Avengers blond qui aime la bière. Et la deuxième scène montre Mordo qui passe du côté des méchants (voilà pour les indices).

Les + :

* Un visuel à couper le souffle
* Une musique étonnante et originale
* De beaux costumes

Les – :

* Une narration plate
* Des dialogues creux
* Des acteurs excellents qui ne sont pas valorisés

Mots clés, Tags, Thèmes :Adaptation de comic-book Marvel, Adrénaline, Chirurgie, Chirurgiens, Opération chirurgicale, Combat, Bagarre, Castagne, Docteur Strange, Etats-Unis, Forces du bien contre les forces du mal, Geek, Greenwich Village, Image de synthèse, Jeunes adultes, Magie et magiciens, Monde parallèle, New York, Scène supplémentaire dans le générique de fin, Sorciers, Sorcières, Sorcellerie, Super-héros, Super-héroïne, Teen movie, Films d’ado etc.

Note : *** (3/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Jack Reacher : Never Go Back” – Mercredi 19 Octobre 2016

Critique Film Cinéma : “Jack Reacher : Never Go Back” – Mercredi 19 Octobre 2016

Critique Film Cinéma Mercredi 19 Octobre 2016

Tom Cruise alias Jack Reacher est quand même de retour même si le titre dit le contraire !
fFILM JACK REACHER : NEVER GO BACKJACK REACHER : NEVER GO BACK
Action, Thriller (01h58min) – Date de sortie : 18/10/2016
De Edward Zwick
Avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper, Aldis Hodge…
Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Jack Reacher est de retour, prêt à tout pour obtenir justice. Susan Turner, qui dirige son ancienne unité, est arrêtée pour trahison : Jack Reacher ne reculera devant rien pour prouver l’innocence de la jeune femme. Ensemble, ils sont décidés à faire éclater la vérité sur ce complot d’État.


Bande-Annonce : JACK REACHER : NEVER GO BACK

Critique Film : DEEPWATER de Edward Zwick avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper, Aldis Hodge…

Par Franck DIPPA PRISO

Reacher retourne dans sa base militaire de Virginie pour dîner avec une collègue. Mais il apprend que celle-ci a été arrêtée et que lui-même est accusé de meurtres.

Le film cinéma “Jack Reacher 1” de 2012 du réalisateur Christopher McQuarrie n’était pas un succès commercial.Cependant, il avait plu aux spectateurs grâce à un Tom Cruise alias Jack Reacher efficace et nouveau avec ce personnage des romans de la saga du même nom.
Le metteur en scène de l’opus 2 “Jack Reacher : Never Go Back” s’appelle Edward Zwick (le cinéaste du “Dernier Samourai” de 2003 déjà avec Tom Cruise). C’est donc des retrouvailles cinématographiques entre le réalisateur et l’acteur.

Cette suite sur grand écran du héros littéraire Lee Child était attendue par les fans avec l’espoir de relancer une franchise.
Zwick a “pris de la bouteille” depuis, son talent est certain mais l’inspiration n’est pas au rendez-vous cette fois.

Le film “Jack Reacher : Never Go Back” est passable (sauf pour les scènes de souvenirs dignes d’une mauvaise comédie) mais se laisse regarder, néanmoins c’est un copier-coller raté du premier film qui reproduisait déjà à l’époque le style des longs-métrages d’action des années 80-90. La recette : punchline et coup de poing inspirée du maître en la matière j’ai nommé Jason Bourne. Les faiblesses majeures de ce projet sont le manque de personnalité, le peu de consistance de l’interprétation, de la production (Tom Cruise) et la répétition continuelle de son statut d’ex-militaire exceptionnel (une métaphore de son statut à Hollywood ex-star redevenue star). Il y a aussi par exemple un message personnel déguisé à l’attention du public via son histoire familiale dans le film.
Dommage, car l’action et le rythme sont écrasés par ses intrusions intimes parasites.

L’égo palpable du héros et “maître d’œuvre” de cette création cinéma, la recherche d’un statut glorieux passé et la tentative loupée de relance d’une saga de film d’action sont les points essentiels à retenir de ce “Jack Reacher 2” pas totalement médiocre mais loin d’être brillant.

Les + :

* La talent du réalisateur Edward Zwick
* La talent de l’actrice Cobie Smulders

Les – :

* L’égo de Tom Cruise alias jack Reacher
* L’intrusion de message personnel déguisé qui parasite le film

Mots clés, Tags, Thèmes : Accusé à tort, Adaptation de roman, Adrénaline, Armée, Blockbusters, Superproductions US, Combat, Bagarre, Castagne, Complot, Enquête, Etats-Unis, Fusillade, Fusillade d’enfer, Jack Reacher, Jeunes adultes, Justicier, Louisiane, Nouvelle-Orléans, Police, Policier, Soldat, Militaire, Suite, Sequel etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Wonder Woman – Bande-Annonce – Film attendu de 2017

Wonder Woman – Bande-Annonce – Film attendu de 2017

FILM CINEMA WONDER WOMANWONDER WOMAN
Action, Aventure, Fantastique – Date de sortie : 07/06/2017
De Patty Jenkins
Avec Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen…

Avant d’être Wonder Woman, elle s’appelait Diana, princesse des Amazones, entraînée pour être une guerrière impossible à conquérir. Elle est élevée sur une île isolée et paradisiaque, mais lorsqu’un pilote américain s’écrase sur leur rivage et annonce qu’un conflit à grande échelle fait rage dans le monde, Diana quitte son foyer, convaincue qu’elle doit arrêter cette menace. Combattant aux côtés de cet homme et des siens pour mettre fin à cette guerre et à toutes les guerres, Diana découvre ses vrais pouvoirs… Et son véritable destin.

Bande-Annonce VOSTFR : WONDER WOMAN

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Deepwater” – Mercredi 12 Octobre 2016

Critique Film Cinéma : “Deepwater” – Mercredi 12 Octobre 2016

Critique Film Cinéma Mercredi 12 Octobre 2016

Un créature nommée pétrole !
FILM CINEMA DEEPWATERDEEPWATER
Drame, Action (01h47min) – Date de sortie : 12/10/2016
De Peter Berg
Avec Mark Wahlberg, Dylan O’Brien, Kate Hudson, John Malkovich, Kurt Russell…
Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

D’après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.
La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser… Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?


Bande-Annonce : DEEPWATER

Critique Film : DEEPWATER de Peter Berg avec Mark Wahlberg, Dylan O’Brien, Kate Hudson, John Malkovich, Kurt Russell…

Par Franck DIPPA PRISO

Mike Williams, un père de famille aimant, travaille comme électricien sur la plateforme pétrolière Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique. Il connaît les risques de son métier, mais fait entièrement confiance au professionnalisme et à l’expérience de son supérieur Jimmy Harrell. Il se méfie par contre des responsables de la compagnie BP, qui favorisent leur bénéfice à la sécurité de leurs employés. Quand le représentant de l’entreprise décide de déplacer la plateforme contre l’avis des techniciens, il met en danger la sécurité de tous les travailleurs. Ce qui devait arriver arriva. La plateforme explose et les ouvriers doivent faire preuve de courage pour survivre.

Le film cinéma biographique “Deepwater” relate l’explosion de la plateforme pétrolière du golfe du Mexique de 2010. Cette catastrophe naturelle et environnementale a été terrible pour les êtres humains qui travaillent surplace. Avoir aux commandes de ce projet Peter Berg le réalisateur de films d’action “épileptiques”, pouvait faire un peu peur. Mais à notre grande surprise, il propose un bel hommage aux hommes et femmes victimes de cette drame.

Le spectacle de Berg est à la hauteur.
Cependant, le cinéaste du film “Hancock” va plus loin. Il nous pousse à la réflexion sur les règles discutables en vigueur dans le business des rois du pétrole. Au tout début du film, on nous sert l’audio du véritable procès qu’il y a eu après cette tragédie. Le manque de visuel, rend les voix plus puissantes et impactantes. Le spectateur rentre vite dans une compassion empathique forte.

Le metteur en scène utilise le son intelligemment dans ce métrage.
Tous les bruits du pétrole nous font croire que c’est une créature prête à frapper les Hommes exploitants violemment. D’ailleurs, la fillette du héros Mark Wahlberg le surnomme “chasseur de dinosaures”. Dans cette métaphore de l’enfant le dinosaure est le pétrole. Et cela devient le fil conducteur du film jusqu’à la fin. A un tel point qu’en sortant de la projection on a l’impression d’avoir vu un genre de film d’épouvante et pas un film d’action dramatique et catastrophe. Et c’est plutôt original.

Le choix de traitement du réalisateur (exposer les ravages de la catastrophe sur les humains et pas le résultat du drame) ouvre la voie à une vision différente sur la catastrophe de “Deepwater”. Car malheureusement, les médias ont plus montré les répercussions écologiques (les marrées noires et la destruction de l’écosystème aquatique) et moins les Hommes touchés.

Bien entendu, l’industrie cinématographique d’Hollywood a ses propres codes (un héros courageux et honnête). La notion de patriotisme habituelle est moins appuyée. Ce qui est rare dans le cas des films inspirés de faits réels. Mark Wahlberg alias Mike Williams est bon mais pas éclatant son rôle de bon samaritain. John Malkovich alias Vidrine est en revanche plus remarqué comme magnat du pétrole. Kurt Russell alias Jimmy Harrell se distingue également en chef de troupes. Ils sont charismatiques et impétueux.

Le réalisateur a accomplit un labeur remarquable. Le film “Deepwater” est un divertissement brillant. Peter Berg avait déçu certains avec son long-métrage “Battleship”. Avec cette nouvelle œuvre, il reconfirme son don de reporter cinématographique, de metteur en scène et de directeur d’acteurs. Cette production est un bel hommage en l’honneur des disparus et des survivants victimes de ce terrible incendie.

Les + :

* La métaphore du pétrole comme étant un monstre
* Le réalisateur Peter Berg reconfirme son talent
* Les comédiens John Malkovich, Kurt Russell sont charismatiques
* Le visage de cette narration c’est les êtres humains victimes de cette tragégie

Les – :

* La performance d’acteur de Mark Wahlberg est correcte sans plus

Mots clés, Tags, Thèmes : Adrénaline, Catastrophe écologique, D’après une histoire vraie, Jeunes adultes, Parents, Pétrole, Forage Pleurer etc.

Note : **** (4/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” – Mercredi 05 Octobre 2016

Critique Film Cinéma : “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” – Mercredi 05 Octobre 2016

Critique Film Cinéma Mercredi 05 Octobre 2016

Les enfants super-héros de Tim Burton !
FILM CINEMA MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS LES PARTICULIERSMISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS
Aventure, Famille, Fantastique (02h07min) – Date de sortie : 05/10/2016
De Tim Burton
Avec Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson…
Américain, Belge, Britannique

A partir de 10 ans

À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs … et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre “particularité” peut sauver ses nouveaux amis.


Bande-Annonce : MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS

Critique Film : MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS de Tim Burton avec Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson…

Par Franck DIPPA PRISO

Suite à la mort tragique de son grand-père, Jake décide, dans son processus de deuil, d’aller visiter l’orphelinat qu’avait habité son ancêtre à une certaine époque. Celui-ci lui avait raconté des histoires fantastiques en lien avec ce lieu, qu’il disait magique. Arrivé sur l’île au large du Pays de Galles, Jake franchit une boucle temporelle et se retrouve auprès de Miss Peregrine et ses Enfants particuliers, des jeunes ayant d’étonnantes facultés. Il apprendra alors que lui aussi possède un talent particulier, celui de voir les monstres qui menacent la sécurité des enfants et, donc, de les protéger contre leurs ennemis invisibles.

Le film cinéma “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” de Tim Burton est le digne frère de ses précédents succès (Beetle Juice, Edward aux Mains d’Argent etc.).
Cependant, l’univers glauque et gothique est absent au profit d’une ambiance joyeuse et festive qui captive dès le début de l’histoire. La clôture est épiquement romantique.

La prouesse visuelle de ce projet est extraordinaire.
Il y a une dizaine d’années cela n’aurait pas été possible car les moyens techniques n’étaient pas encore assez avancés. Le grand atout de “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” ce sont les effets spéciaux.
Les métamorphoses ne se montraient pas avant car pas assez belles et crédibles à l’écran.
Aujourd’hui les graphistes et les animateurs peuvent nous montrer avec fierté des transformations spectaculaires comme celle de Miss Peregrine en oiseaux, les pouvoirs des enfants spéciaux et des méchants.
D’ailleurs, voici un petit détail qui confirme ce fait. Le nom du producteur des effets spéciaux est en première position au générique de fin du long-métrage même avant ceux des acteurs.

Il n’y a pas que les images qui sont géniales. L’adaptation de l’œuvre “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” est aussi forte et bien transmise.
Cependant, il est vrai que par moment la narration va un peu vite pour le spectateur (l’indécision de Jack à partir puis revenir etc.). L’ensemble du tableau pousse à la curiosité et le tout est intelligemment articulé.

Faire le récit de cette histoire difficile inspirée du livre de Ramson Riggs sur grand écran n’était pas gagné. Malgré tout, la scénariste de “Kick-Ass” Jane Goldman propose un résultat excellent bien visible. On comprend vite cette aventure même si beaucoup de spécificités peuvent nous perturber notre suivi et notre compréhension (voyage dans le temps etc.).

Nous recommandons ce film à des enfants de 12 ans et plus. Les créatures et les monstres font d’horribles choses (par exemple ils mangent les yeux des enfants) et font vraiment peur (attention aux cauchemars en perspective…).

Les comédiens Asa Butterfield alias Jacob notre héros, Ella Purnell alias Emma et Eva Green la gouvernante alias Miss Peregrine apportent une dimension adorable, plus sensible et plus humaine à ce joli conte noir sophistiqué qui en avait bien besoin pour rester à la portée du plus grand nombre.

Le long-métrage “Miss Peregrine et les Enfants Particuliers” nous replonge dans la période faste du cinéaste Tim Burton sans vraiment y être. Parfois cette galerie narrative est tortueuse mais le spectacle est efficace et grandiose avec une empreinte mythologique abondante qui pousse à la curiosité.

Les + :

* Les effets spéciaux
* Des acteurs lumineux

Les – :

* Des images horribles pour les enfants de moins de 12 ans
* Une narration parfois compliquée

Mots clés, Tags, Thèmes :
Adolescent, Adolescence, Conseillé à partir de 10 ans, Créatures fantastiques, Enfance, Enfant, Île, Île déserte, Île paradisiaque, Jeunes adultes, Monstre et monstre marin, Mystère, Oiseaux, Orphelin, Orphelinat, Pouvoirs surnaturels, Rajeunissement numérique, Relation grands-parents, petits enfants, Seconde guerre mondiale, Voyage dans le temps etc.

Note : *** (3/5)

La Rédaction de CinéBooster

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