Archive | novembre 2018

Critique Film Cinéma : “Robin des Bois” – Mercredi 28 Novembre 2018

Critique Film Cinéma : “Robin des Bois” – Mercredi 28 Novembre 2018

Critique Film Cinéma Mercredi 28 Novembre 2018


Le plus célèbre justicier et voleur anglais du moyen-âge est de retour !
ROBIN DES BOIS
Aventure, Action (01h56min) – Date de sortie : 28/11/2018
De Otto Bathurst
Avec Taron Egerton, Jamie Foxx, Jamie Dornan…
Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Robin de Loxley, combattant aguerri revenu des croisades, et un chef maure prennent la tête d’une audacieuse révolte contre la corruption des institutions.


Bande-Annonce : ROBIN DES BOIS

Critique Film Cinéma : ROBIN DES BOIS de Otto Bathurst avec Taron Egerton, Jamie Foxx, Jamie Dornan

Par Franck DIPPA PRISO

Le seigneur Robin de Locksley mène une vie paisible avec sa tendre moitié, Marianne. Mais, un jour, il apprend qu’il doit la quitter pour combattre l’ennemi outre-mer sous ordre du Shérif de Nottingham. Sur place, en Arabie, il constate les injustices atroces commises par les siens. Ces gestes disgracieux l’encouragent, à son retour chez lui, à voler aux riches pour redonner aux pauvres. Aidé par son ami Petit Jean, un soldat issu du camp ennemi, il tentera le tout pour le tout afin d’arrêter le règne de terreur du Shérif de Nottingham et sauver son peuple.

Les irréductibles du héros Robin des Bois vont probablement être déçus et en colères en voyant cette nouvelle version du célèbre voleur justicier anglais de l’époque médiéval. Pourquoi ? Car tout a été « remixé » une fois de plus par Hollywood. Les personnages Robin de Locksley (c’est un jeune et puissant Lord au service du Shérif de Nottingham pour une guerre) et ses compagnons (frère Tuck (prêtre du royaume), Petit Jean (soldat arabe vengeur), Marianne (rebelle hors-la-loi) etc.) sont bien éloignés de l’aventure classique que nous connaissons depuis notre tendre enfance.

Revoir les classiques et les dépoussiérées ce n’est pas une mauvaise chose à condition de garder un certain respect de l’histoire originale. Le réalisateur Otto Bathurst « s’est lâché » (un peu trop même) ! En dehors du profil des personnages modifié, on peut relever que la direction artistique n’est pas très soignée. Les costumes semblent venir d’une boutique de prêt à porter branchée et les décors ont l’air de carton. Marianne n’est pas vêtue avec les habits de la bonne époque (trop modernes pour le moyen-âge). C’est aussi le cas de Robin des Bois qui arbore un manteau de cuir et un tee-shirt en col V. En allant jusque là, il était possible de justifier un projet décalé si seulement le texte lui aussi l’était. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Le film se prend vraiment trop au sérieux. De plus, le détail qui enfonce le clou est la signification du mot Hood (Bois) dans ce contexte. Cela veut dire « Capuchon ». La forêt et les bois n’ont aucun lien dans cette version de l’histoire de Robin de Bois.

Taron Egerton (héros de la saga « Kingsman ») alias Robin de Bois n’est pas mauvais dans ce rôle de justicier, voleur, révolutionnaire et rebelle. Cependant il n’est pas crédible. Les autres stars (Ben Mendelsohn alias le Shérif de Nottingham qui ne fait pas peur, Jamie Dornan alias Will Scarlett en coach abracadabrant de Robin des Bois etc.) de la distribution peinent également à convaincre.

Même si au départ la voix-off du narrateur nous demande « d’oublier tout ce que nous avons vu avant » c’est très difficile de ne pas s’attendre à voir nos repères de « La Légende de Robin des Bois » original. Ce n’est pas le pire des films. Toutefois, par les temps qui courent si vous pouvez éviter de dépenser 10 € pour ce long-métrage au cinéma qui loupe un peu sa cible, cela peut être une bonne chose pour vous et votre bourse.

Les + :

– La réalisation n’est pas mal

– Les effets spéciaux sont acceptables

Les – :

– Ce Robin des Bois n’est pas vraiment crédible

– La distribution peu convaincante

– Le film se prend trop au sérieux et c’est ridicule

– Un scénario qui laisse à désirer

Mots clés, Tags, Thèmes : Shérif, Moyen-âge – Médiéval, Robin des Bois, Anglais et Angleterre, Meilleurs Blockbusters, Tir à l’arc et flèches, Adrénaline, Le shérif de Nottingham, Jean Sans-Terre, Petit Jean, Richard Cœur de Lion, Dame Marianne, Robin des Bois (perso) etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Overlord” – Mercredi 21 Novembre 2018

Critique Film Cinéma : “Overlord” – Mercredi 21 Novembre 2018

Critique Film Cinéma Mercredi 21 Novembre 2018

La face cachée démonique des Nazis !
OVERLORD
Epouvante-Horreur, Action, Guerre (01h50min) – Date de sortie : 21/11/2018
De Julius Avery
Avec Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbæk…
Américain

Interdit aux moins de 16 ans

À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.
La guerre fait rage en Europe. Les jeunes hommes américains sont mobilisés pour se rendre dans le feu de l’action et faire leur devoir. Boyce fait partie d’une équipe qui a pour mission de trouver un émetteur nazi dans une église française et le détruire. Arrivé sur les lieux, le commando rencontre Chloé, une jeune villageoise française qui accepte de les aider. Après s’être introduit dans l’église, Boyce découvre un soldat ennemi pas comme les autres. Ce dernier semble en effet atteint d’une mutation. L’équipe de soldats découvre finalement un laboratoire nazi dans le sous-sol de la bâtisse, qui contient une injection capable de modifier l’ADN de ceux à qui l’on en donne. Leur mission, qui était déjà périlleuse, se change tout à coup en une mission suicide.


Bande-Annonce : OVERLORD

Critique Film Cinéma : OVERLORD de Julius Avery avec Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbæk…

Par Franck DIPPA PRISO

Normandie, juin 1944. La veille du débarquement allié, un commando de parachutistes américains reçoit pour mission de détruire une tour de transmission posée au sommet de l’église d’un village sous occupation allemande. Attaqués en plein ciel, les militaires doivent rapidement sauter de leur avion en flamme.
Il s’agit d’un éprouvant baptême du feu pour le soldat Boyd, jeune Afro-Américain pacifiste. Seuls ce dernier et quatre autres membres du commando survivent. Sous la direction du caporal Ford, le petit groupe parvient au village, où il trouve refuge chez Chloé, résistante et contrebandière française qui vit avec son petit frère et sa tante. Enfermée dans sa chambre, cette dernière est sévèrement mutilée, victime d’expériences cruelles menées par un médecin nazi dans l’église transformée en laboratoire. En interrogeant un officier SS, capturé alors qu’il s’apprêtait à violer Chloé, Ford et Boyd apprennent que le médecin travaille à la mise au point d’un sérum capable de transformer un humain en un guerrier surpuissant.

Le film cinéma « Overlord » est une production de J.J. Abrams (« Super 8 », « Star Trek » etc.). C’est un drame de guerre et d’horreur n’a pas de fondations historiques solides. Néanmoins, l’équilibre vient de la réalisation solide et remontée de Julius Avery (« Son of Gun »). L’excellente scène aérienne d’ouverture immersive joue avec les nerfs et les émotions du spectateur et nous fait penser à une version courte du film « Il faut sauver le soldat Ryan ». Ici les scénaristes de « Captain Phillips » Billy Ray et « The Revenant » Mark L. Smith nous proposent un spectacle efficient qui reste dans sa catégorie assumée de série B. Par contre, la violence est trop présente, cruelle, perverse et barbare afin de montrer les effets négatifs de la guerre et le sens morale des deux camps.
Pilou Asbaek alias Wafner est le SS diabolique à souhait qui s’oppose au combatif Jovan Adepo alias Boyce. Détail subtil pour terminer : On peut remarquer que le titre du film « Overlord » a un double sens. C’est le nom de code de l’opération alliée en Normandie et le projet des chercheurs nazis pour remplacer Dieu. C’est un bon divertissement mais le côté sanglant, démoniaque et très violent peut en décourager plus d’un.

Les + :

* Réalisation robuste et tendue

* Divertissement efficace et statut de série B assumé

Les – :

* Manque de profondeur et de rigueur historique

* Surexploitation de la violence souvent sadique

Mots clés, Tags, Thèmes : Soldat / Militaire, Armée, Nazisme / Fascisme, Expérience scientifique / Chercheur Scientifique, Surnaturel / Phénomène surnaturel / Paranormal, Ambiance 40’s – Années 40, Peur, France, Occupation allemande, Guerre, Frissons etc.

Note : *** (3/5)

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Millenium : Ce qui ne me tue pas” – Mercredi 14 Novembre 2018

Critique Film Cinéma : “Millenium : Ce qui ne me tue pas” – Mercredi 14 Novembre 2018

Critique Film Cinéma Mercredi 14 Novembre 2018

Le Millenium Américain !
MILLENIUM : CE QUI NE ME TUE PAS
Thriller, Drame (01h56min) – Date de sortie : 14/11/2018
De Fede Alvarez
Avec Claire Foy, Sverrir Gudnason, Sylvia Hoeks…
Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Frans Balder, éminent chercheur suédois en intelligence artificielle fait appel à Lisbeth Salander afin de récupérer un logiciel qu’il a créé et permettant de prendre le contrôle d’armes nucléaires. Mais la NSA ainsi qu’un groupe de terroristes mené par Jan Holster sont également sur la piste du logiciel. Traquée, Lisbeth va faire appel à son ami le journaliste Mikael Blomkvist qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans.


Bande-Annonce : MILLENIUM : CE QUI NE ME TUE PAS

Critique Film Cinéma : MILLENIUM : CE QUI NE ME TUE PAS de Fede Alvarez avec Claire Foy, Sverrir Gudnason, Sylvia Hoeks

Par Franck DIPPA PRISO

Le chercheur suédois Frans Balder fait appel à Lisbeth Salander afin que celle-ci récupère un logiciel de sa création qui permet de prendre le contrôle d’armes nucléaires à travers le monde. Dès que la pirate informatique parvient à voler le programme ultra-secret, un groupe de terroristes sans pitié se lance à ses trousses. Un agent de la NSA, qui a découvert les magouilles de la jeune femme, se rend à Stockholm dans le but de mettre la main, lui aussi, sur le logiciel. Le passé de Lisbeth viendra la hanter alors qu’elle s’efforce de protéger Balder et son jeune fils de toutes ces menaces.

Il y a vraiment un problème américain lié aux remakes inutiles de films (sagas) à succès. Parfois c’est justifié, mais la plupart du temps non ! Manque cruel d’inspiration ou projet facile à monter la réponse est au choix. Malheureusement, c’est aussi le cas de ce nouveau projet de franchise Millenium version « U.S.A » mais en Europe (Suède). 10 après le 1er film en version originale suédoise, Lisbeth Salander reprend du service (l’héroïne des romans à succès de Stieg Larsson) avec une nouvelle interprète Britannique épatante et charismatique Claire Foy.
Cependant, cette reprise manque de singularité et d’originalité (également peu spectaculaire).

Le réalisateur Fede Alvarez est un spécialiste de films d’horreur mais et il propose ici une réalisation qui n’est pas lamentable. Par contre, sa caméra « épileptique » et son sens esthétique sont peu étranges.
Alvarez n’arrive pas à nous faire oublier les versions précédentes de cette franchise blockbuster. Le côté un peu tropical des premiers Millenium est absent. Certes, l’histoire se passe toujours en Suède mais c’est l’industrie du cinéma américain (Sony) qui a belle et bien pris le contrôle de ce projet. Et les références à « Mission Impossible » et « Fast and Furious » confirment bien ce constat.
L’ossature narrative originale a été beaucoup réduite. On peut comprendre facilement cette œuvre sans avoir vu celle d’avant.

Les difficultés des Lisbeth et des autres protagonistes se solutionnent comme par miracle. Alors que dans le roman de Larsson et les films originaux adaptés au cinéma s’était un petit peu plus compliqué et accrocheur.
Le comédien suédois Sverrir Gudnason alias Mikael Blomkvist est crédible en journaliste d’investigation mais il a peu importance dans ce nouveau long-métrage. L’héroïne, Claire Foy alias Lisbeth Salander a un rôle en or pour une actrice car la personnalité torturée et révoltée du personnage est un cadeau à jouer tellement le défi est de taille. Et elle le fait avec talent. Elle est même mieux que Rooney Mara de loin mais pas au dessus de la performance magistrale de Noomi Rapace.

La facilité et le manque de profondeur classe le film cinéma « Millénium : Ce qui ne me tue pas » dans les réalisations et les productions secondaires donc éphémère dans la mémoire collective. La réalité est que ce n’est pas assez captivant surtout si l’on vu et lu la saga Millénium. Alors pourquoi s’entêter à recycler ce qui a déjà été bien fait au lieu d’innover ?

Les + :

– Bonne distribution

Les – :

– Récit faible

Mots clés, Tags, Thèmes : Hacker, Meurtre / Assassinat, Complot, Suspense, Adaptation de roman, Duo / Tandem, Millenium, Héroïne, Journaliste / Journalisme / Reporter, Sœurs etc.

Note : ** (2/5)

La Rédaction de CinéBooster

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