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Critique Film Cinéma : “La Légende d’Hercule” – Mercredi 19 mars 2014

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Critique Film Cinéma : “La Légende d’Hercule” – Mercredi 19 mars 2014


Critique Film Cinéma Mercredi 19 mars 2014

Les nouvelles aventures du fils de Zeus : Hercule !
LA LEGENDE D’HERCULE
Aventure, Action, Péplum (01h39min) – Date de sortie : 19/03/2014
De Renny Harlin
Avec Kellan Lutz, Scott Adkins, Liam McIntyre…

Trahi par son père adoptif, Hercule est exilé et vendu comme esclave. Une noble quête s’impose vite à lui : libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé, la femme qu’il aime, aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu…


Bande-Annonce : LA LEGENDE D’HERCULE

Critique Film : LA LEGENDE D’HERCULE de Renny Harlin avec Kellan Lutz, Scott Adkins, Liam McIntyre…

Par Franck DIPPA PRISO

Hercule est le fils de la reine Alcmène que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon pour renverser celui-ci une fois l’enfant devenu adulte. Amoureux d’Hébé, Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès. Le demi-dieux est exilé et vendu comme esclave. Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l’aide de Sotiris, son compagnon d’armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu…

Comme par hasard le film “La Légende d’Hercule” sort quelques semaines après le chapitre 2 de “300 : La Naissance d’un Empire”. Il entend bien profiter de l’actualité du péplum “culte” pour se faire voir.
Aux commandes, nous avons le réalisateur sur le retour Renny Harlin (films de précédents “Peur Bleue” et “Cliffhanger” dans les années 80 et 90).

Cette production numérique dure à digérer est une série B avec de l’action à revendre le tout dans un style des années 80-90.

La technologie numérique utilisée est bas de gamme.
Les décors et les costumes se confondent entre grecs et romains en essayant de reprendre les codes et références de la saga “300” ou la série tv “Spartacus”.
Le plus regrettable dans ce long-métrage est que l’acteur principal Kellan Lutz alias Hercule n’a pas de charisme (ce qui est le cas dans tous ses films de toutes les manières).
Que dire des combats et des chorégraphies, c’est mou, faiblard et déjà vu.
Peut-être que la seule raison pour certains d’aller voir ce film sera la présence du Jean-Claude Van Damme (en mieux) des années 2000, Scott Adkins.

Le long-métrage “La Légende d’Hercule” est un parasite pour les péplums actuellement au cinéma et manque cruellement de relief et de profondeur pour toucher le cœur des fans.

Les + :

* Rien malheureusement

Les – :

* Réalisation dépassée
* Comédien principal pas charismatique
* Effets spéciaux bas de gamme

Thèmes : Aventure , Action , Péplum etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Les Brasiers de la Colère” – Mercredi 15 janvier 2014

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Critique Film Cinéma : “Les Brasiers de la Colère” – Mercredi 15 janvier 2014


Critique Film Cinéma Mercredi 15 janvier 2014

Au cœur du feu, la vengeance est un plat qui se mange chaud !
LES BRASIERS DE LA COLERE
Drame, Thriller (01h56min) – Date de sortie : 15/01/2014
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker …

Russell sort de prison, après 4 ans passés derrière les barreaux. Il se lance à la recherche de son jeune frère, porté disparu. Depuis son retour d’Irak, celui-ci s’était retrouvé mêlé aux agissements d’un redoutable gang…


Bande-Annonce : LES BRASIERS DE LA COLERE

Critique Film : LES BRASIERS DE LA COLERE de Scott Cooper avec Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker…

Par Franck DIPPA PRISO

À Braddock, une banlieue ouvrière américaine, la seule chose dont on hérite de ses parents, c’est la misère. Comme son père, Russell Baze travaille à l’usine, mais son jeune frère Rodney a préféré s’engager dans l’armée, en espérant s’en sortir mieux. Pourtant, après quatre missions difficiles en Irak, Rodney revient brisé émotionnellement et physiquement. Lorsqu’un sale coup envoie Russell en prison, son frère cadet tente de survivre en pariant aux courses et en se vendant dans des combats de boxe. Endetté jusqu’au cou, Rodney se retrouve mêlé aux activités douteuses d’Harlan DeGroat, un caïd local sociopathe et vicieux. Peu après la libération de Russell, Rodney disparaît. Pour tenter de le sauver, Russell va devoir affronter DeGroat et sa bande. Il n’a pas peur. Il sait quoi faire. Et il va le faire, par amour pour son frère, pour sa famille, parce que c’est juste. Et tant pis si cela peut lui coûter la vie.

Le film « Les Brasiers de la Colère » n’est pas très bon pour le morale particulièrement pendant l’hiver. Donc recevoir en pleine face une parabole négative du secteur ouvrier de Braddock en Pennsylvanie suite à la crise économique de 2008 c’est pas très joyeux. D’un autre côté cela ne veut pas dire que c’est un projet loupé. C’est même tout le contraire. C’est un film dur, puissant, intense, pénétrant, démoralisant et difficile qui propose des interprétations exceptionnelles de comédiens (parmi les meilleures de l’année c’est certain).

Tous les acteurs (Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Willem Dafoe et Zoe Saldana et Forest Whitaker) sont au sommet de leur art dans cette œuvre. Ils sont tous touchants et pénétrants dans leurs rôles. Woody Harrelson incarne à merveille le mal personnifié sans peur, sans foi, ni loi. Casey Affleck est le parfait soldat de l’oncle sam complètement détruit par la guerre en Irak. Les sentiments de pitié et de compassion qu’il inspire sont forts et réalistes.

Scott Cooper offre une réalisation brillante et une direction de comédiens efficace et cohérente pour ce récit de vengeance. Dans le cadrage d’observation il montre tout l’étendu de son talent. Tous ses plans de caméra semblent bien réglés au millimètre près. Les émotions sont riches et variées pour le plus grand plaisir du spectateur. La séquence de fin est excellente (violente, fragile et sensible).

L’histoire du long-métrage « Les Brasiers de la Colère » est assez banale (un homme sort de prison et veut venger la mort de son frère etc.). Cependant, le réalisateur ne souhaitait pas la raconter de manière classique. Il a donc opté pour une narration truffée de fausses pistes. Ce qui veut dire que pendant 45 minutes environ vous allez être perdu (sans repères et sans explications). C’est original et culotté malgré tout par moments il fallait peut-être rendre les choses un peu plus lisses, terre à terre.

Le film « Les Brasiers de la Colère » a de grandes ambitions qu’il frôle et semble même atteindre par endroits. Seulement tout cela suffoque au bout d’un temps à cause d’une certaine monotonie bien présente.

Les + :

* La magnifique performance de tous les acteurs
* L’excellente réalisation
* La belle direction des comédiens

Les – :

* L’ennui à un moment
* L’excès d’originalité

Thèmes : La vengeance etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “Hunger Games – L’embrasement” – Mercredi 27 novembre 2013

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Critique Film Cinéma : “Hunger Games – L’embrasement” – Mercredi 27 novembre 2013


Critique Film Cinéma Mercredi 27 novembre 2013

Hunger Games 2 : La domination !
FILM HUNGER GAMES 2HUNGER GAMES – L’EMBRASEMENT
Action (02h26min) – Date de sortie : 27/11/2013
De Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Liam Hemsworth…

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire…


Bande-Annonce : HUNGER GAMES – L’EMBRASEMENT

Critique Film : HUNGER GAMES – L’EMBRASEMENT de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Liam Hemsworth…

Par Franck DIPPA PRISO

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

Le film “Hunger Games “II” – L’embrasement” est bien peut-être même mieux que le premier volet.
Ce projet est à destination des adolescents et des jeunes adultes.
La tension dramatique est si grande qu’au bout de plus de 2 heures la fin surprend bien le spectateur.
La saga “Hunger Games” a un bel avenir devant elle.
L’amour (compliqué), l’espoir, l’humanité, la compassion et l’amitié (bizarre) sont les bonnes valeurs que Katniss partage aux spectateurs en héroïne idéale.

Le scénario est brillamment élaboré et contient des thèmes intelligents qui parlent aux adolescents de toutes les tranches d’âge.
C’est une histoire de combat, de bataille, de guerre contre une dictature représentée par une société nommée Panem.
Ce concept est judicieux et efficient.
Les épreuves ou les jeux sont grandioses et complexes. Le tout est bien expliqué dans des dialogues qui dynamisent l’ensemble avec l’action, ce qui évite une narration spatio-temporelle difficile à mettre en place.

Les projets cinématographiques “Hunger Games” sont souvent comparés au long-métrage Japonais “Battle Royale”.
Sauf que “Hunger Games” est bien plus édulcoré, bien plus doux que le saignant “Battle Royale”.
L’appel à la révolte est tout à fait évident il n’y a pas besoin d’en faire plus, d’être extrême pour faire passer le message. La violence la plus importante se décline sous différentes formes (pendaison, strangulation, et éviscération). Et l’effet émotionnel et dramatique est bien là.

Le réalisateur Francis Lawrence fait un très bon travail de réalisation.
Le plus gros problème du film “Hunger Games – L’embrasement” est la présence constante de la caméra “agitée” et mal gérée pendant les luttes et autres situations dangereuses.
Les décors sont remarquables.
Les costumes sont magnifiques.
Dans l’ensemble le jeu des acteurs est correct. sauf peut-être au début, Jennifer Lawrence semble surjouer un poil son rôle.

La fin est intéressante et captivante.
On ne devine pas facilement la fin.
Le suspense reste entier pour l’héroïne et les autres (ok, plus pour les autres).
De plus, il reste deux films à réaliser, ce qui promet des suites encore d’un autre niveau.

Le long-métrage “Hunger Games – L’embrasement” est un franc succès et je pense vous aurez hâte de vite découvrir les surprises des prochains chapitres.

Les + :

* L’histoire accrocheuse
* La tension dramatique forte
* Les beaux décors
* Les ravissants costumes
* L’action
* Le suspense

Les – :

* La caméra “épileptique”
* L’interprétation un peu exagérée de Jennifer Lawrence au début

Thèmes : Adaptation de roman, adolescent, adolescence, anticipation, futur, avenir proche, rébellion, sœurs, suite, sequel, triangle amoureux etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma : “La Stratégie Ender” – Mercredi 06 novembre 2013

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Critique Film Cinéma : “La Stratégie Ender” – Mercredi 06 novembre 2013


Critique Film Cinéma Mercredi 06 novembre 2013

Le nouveau jeune héros qui doit sauver la planète terre s’appelle Ender Wiggin !
FILM CINEMA LA STRATEGIE ENDERLA STRATEGIE ENDER
Science-Fiction (01h54min) – Date de sortie : 06/11/2013
De Gavin Hood
Avec Harrison Ford, Asa Butterfield…

Dans un futur proche, une espèce extraterrestre hostile, les Doryphores, ont attaqué la Terre. Le très respecté colonel Graff et les forces militaires terriennes entraînent les meilleurs jeunes esprits pour former des officiers émérites. Ender Wiggin est sélectionné pour rejoindre l’élite.


Bande-Annonce : LA STRATEGIE ENDER

Critique Film : LA STRATEGIE ENDER de Gavin Hood avec Harrison Ford, Asa Butterfield…

Par Franck DIPPA PRISO

Dans un futur proche, une espèce extraterrestre hostile, les Doryphores, ont attaqué la Terre. Sans l’héroïsme de Mazer Rackham, le commandant de la Flotte Internationale, le combat aurait été perdu. Depuis, le très respecté colonel Graff et les forces militaires terriennes entraînent les meilleurs jeunes esprits pour former des officiers émérites et découvrir dans leurs rangs celui qui pourra contrer la prochaine attaque. Ender Wiggin, un garçon timide mais doté d’une exceptionnelle intelligence tactique, est sélectionné pour rejoindre l’élite. A l’académie, Ender apprend rapidement à maîtriser des manœuvres militaires de plus en plus difficiles où son sens de la stratégie fait merveille. Graff ne tarde pas à le considérer comme le meilleur élément et le plus grand espoir de l’humanité. Il ne lui manque plus qu’à être formé par Mazer Rackham lui-même, pour pouvoir commander la Flotte lors d’une bataille homérique qui décidera du sort de la Terre.

Ender’s Game est un livre, un classique de science-fiction des années 1980.
C’est l’adaptation d’un romans pour adolescents.
Ce n’est pas simple d’adapter un livre au cinéma même si la recette gagnante de l’industrie cinématographique américaine depuis les films à succès “Hunger Games”, “Twilight” etc. paraît plutôt bien fonctionner.

Le long-métrage “La Stratégie Ender” semble désordonné, brouillon et expédié.
L’ensemble va trop vite et cela perturbe le spectateur (trop d’éléments à comprendre et à retenir ainsi que beaucoup de personnages).
Le jeune héros élève aspirant devient un grand soldat en très peu de temps et par la même occasion le plus grand chef des navires de l’air de la terre et son unique sauveur face à un adversaire impitoyable.
D’autre part, choisir un novice certes doué pour sauver la terre au lieu d’un vétéran aguerrit ne semble pas logique mais la faute se trouve réellement dans le cruel manque de justification clair de ce choix militaire.

Côté effets spéciaux, l’efficacité est au rendez-vous (apesanteur, les monstres ennemies sont réalistes et effrayants jusqu’à un certain point, le jeu du héros sur sa tablette est plaisant et au point etc.). De manière générale, l’animation est réaliste dynamique et vivante.

Le récit accroche assez bien. L’histoire est intéressante, et bien ficelée afin de tenir en haleine tous les publics. Les jeunes garçons préadolescents apparaissent comme le cœur de cible de ce projet.

Le film “La Stratégie Ender” est un divertissement acceptable, soigné, pas très fin mais ayant une belle vision et un message forte.

Les + :

* Réaliste
* Divertissant
* Efficace
* Effets spéciaux bons
* Animation correcte

Les – :

* Manque de cohérence et de justification scénaristique
* Film plus à destination des préadolescents

Thèmes : Science-Fiction, préadolescents, adaptation d’un livre, adaptation d’un roman, guerre, espace, monstres, aliens etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012

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Critique Film Cinéma “Cogan : Killing Them Softly” Mercredi 05 décembre 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 05 décembre 2012

Crise économique chez les bandits !
FILM-CINEMA-COGAN : KILLING THEM SOFTLYCOGAN : KILLING THEM SOFTLY
Thriller (01h37min) – Date de sortie : 05/12/2012
De Andrew Dominik
Avec Brad Pitt, Scott McNairy…
Interdit aux moins de 12 ans

Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables.

Bande-Annonce : COGAN : KILLING THEM SOFTLY

Critique Film : COGAN : KILLING THEM SOFTLY de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Scott McNairy…

Par Franck DIPPA PRISO

En pleine période électorale, deux petits criminels paumés braquent une partie de poker interlope organisée par la mafia et repartent avec l’argent. Ils deviennent immédiatement la cible des mafieux qui désirent se venger. Pour ce faire, ils engagent Jackie Coogan, un spécialiste qui travaille dans l’ombre. Il a tôt fait de repérer les coupables, mais il préférerait les éliminer doucement, sans émotions. Il fait donc appel à un tueur à gages, Mickey, qui a quelques problèmes personnels. Comme le temps presse, Jackie doit s’occuper personnellement des deux braqueurs et de leur commanditaire.

Le film « Cogan : killing Them Softly » d’Andrew Dominik est un « hymne » au capitalisme américain. C’est un thriller produit par Brad Pitt. C’est une adaptation du livre de George V. Higgins, « L’Art et la manière » de 1974. Tout se passe en 2008, suite à la victoire d’élection du président des Etats-Unis Barack Obama. Lors d’un vol et pendant une partie de Poker illicite, l’argent mis en jeu est dérobé sous la surveillance du responsable du lieu. On recrute l’homme de la situation Brad Pitt alias Jackie Cogan afin qu’il résolve le problème. Les thèmes de ce projet sont le capitalisme et les gangsters.

La crise financière a sans aucun doute influencé le réalisateur. Il n’y a qu’à se rappeler l’histoire de notre société et la finance de ses dernières années et vite faire le rapprochement avec le récit du long-métrage. Il faut donc voir au-delà du polar, et de la vengeance de la mafia. Pour Andrew Dominik l’univers des malfrats, des banquiers et de la finance sont similaires. Les gangsters riches misent leur argent sale au poker comme les traders sur les marchés de la bourse. Si un braquage survient dans leur repaire et que toute leur combine est stoppée on peut comparer ça à la crise financière américaines des subprimes qui a secoué le cercle de la finance et le monde.

Le metteur en scène est encore plus incisif en montrant Brad Pitt en tueur compatissant puis la minute d’après en exécuteur complètement froid, direct et sans pitié en réalité. Cette attitude hypocrite est exactement la même que celle d’un banquier qui va être désolé de voir un client ruiné mais qui va quand même l’achever par la suite en hypothéquant son bien (une maison par exemple). Le jeu de mot du titre original « killing Them Softly ou Tue-les en douce » est bien un révélateur trompeur.
Sous l’angle d’un simple polar c’est limite et un peu ennuyeux mais les personnages sont bons (une bande d’ordures attachante), les dialogues aussi et l’intrigue tient la route.

Le réalisateur Andrew Dominik est presqu’un second Quentin Tarantino dans l’ensemble de son travail sauf que lui n’arrive pas à casser les codes du polar et donc n’innove pas.
On s’attend à beaucoup d’action mais hélas ce long-métrage est très lent et sombre. C’est malgré tout un bon film psychologique et de suspense un peu dans la veine de la franchise Ocean’s
Le premier degré de ce film va en général décevoir. Le second degré sous son aspect politico-financière fera plus apprécier le film avec le temps.

Les + :

* Le deuxième axe (plus profond et plus critique sur notre société) politico-financier

Les – :

* Le conformisme du réalisateur Andrew Dominik dans les codes du polar

Thèmes : Adaptation de roman, argent, Assassin, Tueur, Meurtrier, Criminel, braquage, hold up, braqueur, mafia, pègre, massacre, tuerie, poker, traque, tueur à gages etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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Critique Film Cinéma “Silent Hill : Révélation 3D” Mercredi 28 Novembre 2012

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Critique Film Cinéma “Silent Hill : Révélation 3D” Mercredi 28 Novembre 2012


Critique Film Cinéma Mercredi 28 Novembre 2012

Silent Hill : Revelation 3D est l’adaptation du jeu vidéo du même nom et la suite encore plus sombre et plus angoissante de Silent Hill de 2006 réalisé par Christophe Gans !
SILENT HILL : REVELATION 3D
Epouvante-Horreur (01h34min) – Date de sortie : 28/11/2012
De Michael J. Bassett
Avec Adelaide Clemens, Sean Bean…
Interdit aux moins de 12 ans

Depuis des années, Heather Mason et son père n’ont jamais cessé de fuir, échappant à chaque fois de justesse aux mystérieuses forces qui les pourchassent. La veille de ses 18 ans, en proie à de terrifiants cauchemars, Heather doit faire face à la disparition de son père.
Pourtant, cette fois, elle est piégée. Pour sauver celui qui avait toujours réussi à la protéger et découvrir qui elle est vraiment, Heather va devoir affronter un cauchemar qui devient de plus en plus réel…Silent Hill.

Bande-Annonce : SILENT HILL : REVELATION 3D

Critique Film : SILENT HILL : REVELATION 3D de Michael J. Bassett avec Adelaide Clemens, Sean Bean…

Par Franck DIPPA PRISO

Heather Mason et son père voyagent de villes en villes pour échapper à l’Ordre, une organisation démoniaque qui tente d’entraîner Heather une nouvelle fois à Silent Hill. La jeune fille, qui a oublié sa première expérience en ce lieu démoniaque, n’a d’autres choix que d’y retourner lorsque son père est enlevé par des forces maléfiques. Sur place, elle devra affronter des monstres patibulaires et des créatures sanguinaires afin de retrouver son paternel et mettre la main sur la deuxième moitié d’un talisman qu’elle a ramené avec elle après sa première escapade en ces lieux sinistres.

Le film Silent Hill : Révélation 3D sort en France après la fête Halloween 2012, ce qui est déjà un mauvais point pour l’équipe de communication et de marketing du distributeur Français Métropolitan Film Export. Il est clair que durant cette période le film aurait fait un meilleur démarrage en salle de cinéma. C’est une suite très attendue par les amateurs de jeu vidéo. C’est très difficile de satisfaire les fans qui connaissent l’univers du jeu vidéo. Ils connaissent probablement mieux les personnages que les scénaristes du projet de film cinéma. Ne parlons même pas du nouveau public qui est encore plus dur à toucher. Le monde de Silent Hill est compliqué.

Silent Hill : Révélation 3D est bien un film d’horreur avec tous les codes du genre pour l’affirmer. Il y a une musique angoissante, un silence, un sursaut… (c’est la base). Malgré tout, on est très peu surpris.

Les dialogues sont quelconques et ressemblent plus à ceux d’une comédie parodiques plutôt qu’à un suspense d’épouvante. Dans l’ensemble, les effets spéciaux sont bons à par des écrans verts ainsi que d’autres représentations qui paraissent de manière évidente dessinées. Le film Silent Hill : Révélation 3D n’apporte aucune innovation au monde de l’animation numérique, cependant les monstres sont crédibles, bien incrustés et les décors de la ville effrayante et angoissante sont correctes. De nos jours, afin d’avoir une certaine reconnaissance dans le domaine des effets spéciaux, il faut être au top et pas juste moyen.

Le film du réalisateur Michael J. Bassett ne brille pas vraiment par son résultat et ne légitime pas assez ce deuxième opus cinématographique de la franchise Silent Hill. A l’identique du jeu vidéo, le film nous fait passer par des étapes, tuer des monstres, et gagner la partie. Sauf que dans le long-métrage nous sommes spectateurs et juges (passifs) alors que dans le jeu vidéo nous sommes acteurs (actifs) (c’est plus passionnant). A la fin la question que nous devons nous poser est la suivante, avons-nous perdu notre temps ou pas ? Applaudissements ou silent ?

Les + :

* Effets spéciaux acceptables

Les – :

* Manque d’originalité et de justification de ce chapitre 2 de Silent Hill

Thèmes : Adaptation de jeu vidéo, brouillard, déménagement, emménagement, films en 3D – en relief, malédiction, monde parallèle, peur, Rêve et Cauchemar, onirisme, suite, sequel, surnaturel, phénomène surnaturel, paranormal, ville, village etc.

Note : *****

La Rédaction de CinéBooster

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